Étude BLU-667-1101 : étude de phase 1 évaluant la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BLU-667 chez des patients ayant un cancer de la thyroïde, un cancer des poumons non à petites cellu...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3529

Étude BLU-667-1101 : étude de phase 1 évaluant la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BLU-667 chez des patients ayant un cancer de la thyroïde, un cancer des poumons non à petites cellules ou d’autres cancers solides avancés avec altération du gène RET.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Le gène RET permet la synthèse de la protéine RET, impliquée dans la régulation de la prolifération cellulaire. Certaines mutations qui affectent ce gène peuvent mener à une prolifération cellulaire incontrôlée et à la formation de cancers. Les mutations de ce gène sont impliquées dans le développement de plusieurs cancers dont le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) et le cancer médullaire de la thyroïde (MTC). Le BLU-667 est un nouveau produit à l’étude qui pourrait avoir une activité anticancéreuse en ciblant les formes anormales de la protéine RET. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BLU-667 chez des patients ayant un cancer de la thyroïde, un cancer des poumons non à petites cellules ou d’autres cancers solides avancés avec altération du gène RET. L’étude se déroulera en deux parties : Lors de la première partie, les patients recevront du BLU-667 à une dose qui sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Lors de la deuxième partie, les patients recevront du BLU-667 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie. Le traitement des parties 1 et 2 sera répété lors de chaque cure de 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après la fin du traitement de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1 non randomisée, à un seul bras et multicentrique. L’étude est réalisée en deux parties. Partie 1 (escalade de dose) : les patients reçoivent du BLU-667 PO selon un schéma d’escalade de dose. Partie 2 (expansion) : les patients reçoivent du BLU-667 PO à la dose recommandée déterminée lors de la partie 1. Le traitement des parties 1 et 2 sera répété lors de chaque cure de 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 2 ans après la fin du traitement de l’étude.;


Objectif principal

- Déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du BLU-667. - Évaluer le nombre de patients présentant des événements indésirables et des événements indésirables graves. - Évaluer le taux de réponse globale.;


Objectif secondaire

Déterminer la durée de la réponse, la durée de la réponse complète, le taux de survie sans progression et le taux de survie globale. Évaluer le statut du gène RET et la corrélation entre le statut de ce gène et la durée de la réponse, le taux de réponse objective, la durée de la réponse complète et d’autres mesures antinéoplasiques. Déterminer les paramètres pharmacocinétiques. Déterminer les paramètres pharmacodynamiques. Évaluer les changements dans la qualité de vie des patients à l’aide du questionnaire EORTC Core QoL.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Pour la phase 1 : cancer solide avancé et non résécable, diagnostiqué définitivement et documenté.
  • POUR LA PHASE 2 :
  • Cancer non résécable ayant progressé après une thérapie standard ou n’ayant pas répondu de façon adéquate à une thérapie standard sauf si le patient est intolérant aux thérapies standard ou les a déclinées et sauf s’il n’existe pas de thérapie standard acceptée pour ce cancer.
  • Groupe 1 : documentation et diagnostic définitif d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé ou métastatique, avec réarrangement, fusion ou mutation du gène RET (à l’exclusion des mutations synonymes et non-sens), précédemment traité avec des inhibiteurs de multiples kinases (MKI) inhibant la RET tels que le carbozantinib, le lenvatanib, le vandétanib, le ponatinib, le sorafénib et l’alectinib.
  • Groupe 2 : documentation et diagnostic définitif d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé ou métastatique, avec réarrangement, fusion ou mutation du gène RET (à l’exclusion des mutations synonymes et non-sens), non traité précédemment avec des inhibiteurs de multiples kinases.
  • Groupe 3 : documentation et diagnostic définitif d’un cancer médullaire de la thyroïde avancé, ayant progressé dans les 14 mois précédant la visite de sélection et précédemment traité avec des inhibiteurs de multiples kinases.
  • Groupe 4 : documentation et diagnostic définitif d’un cancer médullaire de la thyroïde avancé, ayant progressé dans les 14 mois précédant la visite de sélection, non traité précédemment avec des inhibiteurs de multiples kinases.
  • Groupe 5 : documentation et diagnostic définitif d’un cancer solide avancé, avec réarrangement, fusion ou mutation du gène RET (à l’exclusion des mutations synonymes et non-sens), autre qu’un cancer de poumon non à petites cellules ou un cancer médullaire de la thyroïde.
  • Groupe 6 : documentation et diagnostic définitif d’un cancer solide avancé, avec réarrangement, fusion ou mutation du gène RET (à l’exclusion des mutations synonymes et non-sens), autre qu’un cancer du poumon non à petites cellules ou un cancer médullaire de la thyroïde, précédemment traité avec un inhibiteur sélectif de kinases inhibant la RET.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1 x 109/L, plaquettes ≥ 75 x 109/L, hémoglobine > 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS en cas de métastases hépatiques), bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, bilirubine directe ≤ 3 x LNS (≤ 1,5 x LNS en cas de syndrome de Gilbert).
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 40 mL/min (formule de Cockcroft-Gault).
  • Fonction cardiaque : intervalle QTcF ≤ 470 msec (formule de Fridericia).
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases ou cancer primaire du système nerveux central associé avec des symptômes neurologiques.
  • Cancer dont l’origine est due à une altération génétique autre que celles du gène RET, par ex : cancer du poumon non à petites cellules avec une mutation pouvant être ciblée dans les gènes EGFR, ALK, ROS1 ou BRAF ou cancer colorectal avec une mutation oncogène de KRAS, NRAS ou BRAF.
  • Antécédents de syndrome de l’intervalle QT prolongé ou de torsades de pointes ou antécédents familiaux de syndrome de l’intervalle QT prolongé.
  • Pathologie cardiaque non contrôlée et cliniquement significative.
  • Pour les groupe 1 et 5 : traitement précédent avec des inhibiteurs sélectifs de la RET.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.