MONAVI-1 : Étude de phase 2 évaluant l'intérêt du navitoclax (ABT-263) en monothérapie chez des patients ayant un cancer de l'ovaire réfractaire ou résistant aux sels de platine. [essai clos aux inclu...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2864

MONAVI-1 : Étude de phase 2 évaluant l'intérêt du navitoclax (ABT-263) en monothérapie chez des patients ayant un cancer de l'ovaire réfractaire ou résistant aux sels de platine. [essai clos aux inclusions]

Femme Homme | 18 ans et plus

Extrait

L'objectif de cette étude est d'évaluer l'activité du novitoclax (ABT-263) administré seul chez des patientes ayant un cancer de l'ovaire réfractaire ou résistant au traitement à base de sels de platine. Les patientes recevront des comprimés de navitoclax tous les jours pendant 1 à 2 semaines lors de phase d'initiation du traitement. Si taux sanguin de plaquettes le permet, les patientes pourront ensuite recevoir le navitoclax toutes les 3 semaines jusqu'à progression de la maladie ou intolérance.


Extrait Scientifique

Il s'agit d'une étude de phase 2, non randomisé et multicentrique. Les patientes reçoivent du navitoclax (ABT-263) PO tous les jours pendant 7 à 14 jours lors de phase d'induction du traitement. Si le taux de plaquettes le permet, les patientes peuvent recevoir le navitoclax à une dose supérieur à J1 tous les 21 jours jusqu'à progression ou toxicité inacceptable.;


Objectif principal

Déterminer l’activité du navitoclax (ABT-263).;


Objectif secondaire

Déterminer l’activité de l’ABT-263 dans le sous-groupe de patientes ayant une expression de Bim élevée déterminée par immunohistochimie. Déterminer la survie sans progression dans l’ensemble de la population et dans les 2 sous-groupes : avec une faible ou une forte expression de Bim dans la biopsie de rechute au moment de l’inclusion. Evaluer le taux de réponse globale. Evaluer la survie globale dans l’ensemble de la population de l’étude et dans les 2 sous-groupes : avec une faible ou une forte expression de Bim. Evaluer le profil de toxicité. Evaluer l’intérêt de la TEP-FDG comme indicateur de réponse précoce. Explorer la pharmacocinétique de l’ABT-263. Étude ancillaire : Définir le statut de Mcl-1 et du phospho ERK1/2 et leurs relations avec la survie sans progression. Étude ancillaire : Étendre l’évaluation à d’autres membres de la famille Bcl-2 ainsi qu’à d’autres marqueurs de l’apoptose et de la prolifération à la fois sur la tumeur initiale et sur la biopsie de la rechute réalisée à l’inclusion afin de déterminer leurs valeurs prédictives. Étude ancillaire : Constituer une collection biologique (sérum et/ou plasma, ascite, urine) afin d’explorer d’autres biomarqueurs circulants.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer de haut grade de type séreux de l’ovaire, des trompes de fallope ou du péritoine histologiquement ou cytologiquement prouvé.
  • Résistance au platine définie par une rechute dans les 6 mois de la fin d’une chimiothérapie à base de platine OU réfractaire au platine définie par une progression de la maladie pendant la chimiothérapie à base de sels de platine (les patientes réfractaires en 1ère ligne ne sont pas admises).
  • Patiente ayant reçu au moins 2 lignes de traitement antérieur, incluant le traitement par sels de platine.
  • Progression tumorale documentée.
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST v1.1.
  • Indice de performance ≤ 2 (ECOG).
  • Fonction hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes >= 150 x 109/L, hémoglobine >= 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : transaminases
  • Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,2 mg/dL, ou clairance calculée de la créatinine ≥ 60 mL/min.
  • Coagulation : TP > 60 %.
  • FEVG ≥ 50 %
  • Patientes acceptant les modalités du protocole ainsi que les procédures qui y sont associées incluant la réalisation d’une biopsie au screening.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Refus du patient ou impossibilité de réaliser une biopsie sur la rechute.
  • Syndrome occlusif ou maladie gastro-intestinale ne permettant pas l’absorption orale des médicaments.
  • Patientes réfractaires aux sels de platine en 1ère ligne.
  • Traitement par radio-immunothérapie dans les 6 mois du début de la
  • chimiothérapie.
  • Administration de corticothérapie à visée anti-tumorale dans les 7 jours précédant le début de la chimiothérapie (les corticoïdes inhalés pour asthme, les corticoïdes topiques, les traitements substitutifs de l’insuffisance surrénale (replacement/stress corticosteroids) ou les prémédications par corticoïdes sont autorisés).
  • Consommation de pamplemousse dans les 3 jours précédant le début de la
  • chimiothérapie.
  • Antécédent de traitements par inhibiteur ou inducteurs du CYP3A4.
  • Histoire récente de thrombopénie avec hémorragie.
  • Sérologie VIH et/ou VHC positive.
  • Antécédents de syndrome hémorragique antérieur ou saignement actif.
  • Patiente recevant un traitement anticoagulant (sauf à faible dose en prophylaxie).
  • Administration d’aspirine dans les 7 jours précédant le début de la chimiothérapie.
  • Ulcère gastro-duodénal actif, oesophagite ou gastrite potentiellement hémorragique.
  • Thrombopénie auto-immune active, anémie hémolytique auto-immune ou antécédent de résistance aux transfusions plaquettaires (dans l’année précédant la première dose de traitement à l’étude).
  • Pathologies cardiaques, rénales, neurologiques, psychiatriques, endocrinologiques, métaboliques, immunologiques ou hépatiques non contrôlées ou infection active sévère ; fièvre avec neutropénie dans la semaine de la première chimiothérapie sont exclues.
  • Autre pathologie cancéreuse active en dehors du cancer de l’ovaire.
  • Femme enceinte ou en cours d'allaitantement.