Étude OMO1.01.02 : étude de phase 1 / 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de l’OMO-1 seul et en association à des traitements anticancéreux chez des patients ayant des tumeurs soli...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3448

Étude OMO1.01.02 : étude de phase 1 / 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de l’OMO-1 seul et en association à des traitements anticancéreux chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées, non résécables ou métastatiques.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : la peau, les muqueuses, les os, les organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. L’OMO-1 est une petite molécule inhibitrice de MET, un gène responsable de certains types de cancer héréditaires qui est activé dans la plupart des tumeurs solides. L’activation de MET est souvent associée à un pronostic plus défavorable. L’OMO-1 a montré dans les études précliniques une activité antitumorale potentielle. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de l’OMO-1 seul et en association à des traitements anticancéreux chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées, non résécables ou métastatiques. L’étude comprendra plusieurs modules. Dans la partie A de chaque module, les patients recevront de l’OMO-1, 2 fois par jour en escalade de dose jusqu’à déterminer la dose recommandée de OMO-1 à administrer lors de la parie B. Dans la partie B et dans les modules additionnels potentiels, les patients seront répartis en plusieurs groupes d’expansion en fonction de certaines spécificités, pour évaluer l’activité antitumorale, l’effet de la nourriture ou la pharmacocinétique des associations de l’OMO-1 avec des médicaments anticancéreux. Les patients seront suivis jusqu’à 28 jours après la fin du traitement avec l’OMO-1.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1 / 2 non randomisée et multicentrique. L’étude comprend plusieurs modules. Dans la partie A de chaque module, les patients reçoivent de l’OMO-1 PO deux fois par jour en escalade de dose jusqu’à déterminer la dose maximale tolérée. Dans la partie B et dans les modules additionnels potentiels, les patients sont répartis en plusieurs cohortes d’expansion en fonction des groupes de patients spécifiques pour évaluer l’activité antitumorale, l’effet de la nourriture ou la pharmacocinétique des associations de l’OMO-1 avec des médicaments anticancéreux. Les patients sont suivis jusqu’à 28 jours après la fin du traitement avec l’OMO-1.;


Objectif principal

Évaluer l’incidence d’événements indésirables.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de réponse objective. Évaluer le pourcentage de changement de la taille de la tumeur. Déterminer la concentration maximale plasmatique de l’OMO-1. Déterminer l’aire sous la courbe de l’OMO-1. Déterminer des biomarqueurs pharmacodynamiques du mécanisme d’action et de la preuve de concept, y compris des marqueurs de la prolifération cellulaire tumorale et de l’apoptose.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Tumeur solide maligne localement avancée, non résécable ou métastatique, pour laquelle un traitement standard n’est pas indiqué.
  • Pour la partie A, au moins une lésion qui peut faire l’objet d’une biopsie. Tumeurs ayant une amplification et/ou mutation de MET.
  • Pour la partie B, tumeurs ayant une amplification et/ou mutation de MET. Au moins une lésion, non irradiée antérieurement, qui peut être mesurable à la baseline.
  • Indice de la performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Fonction organique adéquate.
  • Test de grossesse sérique négatif.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins 1 mois après la fin du traitement de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Pour la cohorte B, métastases limitées uniquement aux os.
  • Antécédent ou signe d’une atteinte néoplasique du système nerveux central si elle n’est pas stable 9 semaines avant le début du traitement de l’étude.
  • Uvéite antérieure ou en cours.
  • Toute maladie concomitante non contrôlée, y compris une infection active ou en cours, une insuffisance cardiaque congestive symptomatique, des conditions qui peuvent être affectées négativement par une hypertension ou une tachycardie, un angor instable, une arythmie cardiaque ou des maladies psychiatriques ou des situations sociales qui pourraient limiter le respect du protocole.
  • Épanchement pleural et/ou ascites dus à la tumeur maligne qui nécessitent une paracentèse toutes les 2 semaines ou plus fréquemment.
  • Fonction urinaire anormale et obstruction de l’écoulement urinaire.
  • Pour la cohorte B, antécédent d’une autre tumeur maligne (à l’exception d’un carcinome de la peau non mélanomateux ou d’un carcinome in situ du col de l’utérus) dans les 5 années avant le début du traitement de l’étude.
  • Pour la cohorte A, traitement antérieur avec un inhibiteur sélectif de MET.
  • Pour la cohorte B, traitement antérieur avec un inhibiteur sélectif de MET.
  • Traitement anticancéreux ou avec un médicament expérimental. Les bisphosphonates et les facteurs stimulant les colonies de granulocytes sont autorisés. Un traitement de substitution hormonale et un traitement stable de plus de 6 mois avec des analogues de l’hormone lutéinisante sont autorisés.
  • Traitement concomitant avec de la metformine.
  • Traitement concomitant avec des médicaments ayant une activité inhibitrice de l’aldéhyde oxydase, ex. raloxifène.
  • Radiothérapie dans la semaine avant le début du traitement de l’étude.
  • Allergie sévère connue (ex. anaphylaxie) aux ingrédients actifs ou inactifs de l’OMO-1.
  • Splénectomie antérieure.
  • Chirurgie majeure et/ou prévue dans les 12 semaines après le début du traitement de l’étude.
  • Greffe allogénique de cellules souches antérieure.
  • Transfusion sanguine sans leucodéplétion dans les 120 jours après le prélèvement des échantillons génétiques.
  • Incapacité à avaler un traitement par voie orale.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC ou EBV positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.