Étude BYLieve : étude de phase 2 mesurant l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’alpelisib associé au fulvestrant ou au létrozole chez des patients ayant un cancer du sein de stade avancé avec muta...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3658

Étude BYLieve : étude de phase 2 mesurant l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’alpelisib associé au fulvestrant ou au létrozole chez des patients ayant un cancer du sein de stade avancé avec mutation sur le gène PIK3CA, récepteur hormonal (HR) positif, HER2 négatif ayant progressé pendant ou après un traitement par inhibiteur de CDK 4/6. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez la femme mais il existe aussi des cas chez l’homme. Environ 75 % des patientes ménopausées ayant un cancer du sein sont positives pour le récepteur hormonal, un facteur pronostique du cancer du sein et prédictif de la réponse à l’hormonothérapie. Les oestrogènes sont des hormones féminines qui favorisent la croissance de certaines cellules y compris celle des cellules du cancer du sein. On retrouve des récepteurs aux oestrogènes à la surface ou à l’intérieur des cellules. Lorsque les cellules cancéreuses possèdent un nombre significatif de récepteurs hormonaux, le traitement proposé consiste généralement en une hormonothérapie, un traitement qui empêche l’action stimulante des hormones féminines sur les cellules tumorales. Malgré l’efficacité de l’hormonothérapie, de nombreuses tumeurs positives pour les récepteurs hormonaux présentent une résistance à cette thérapie. Un tiers des patientes ayant un cancer du sein primaire positif pour le récepteur hormonal présentent un haut risque de récidive après une chimiothérapie néoadjuvante standard. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’alpelisib associé au fulvestrant ou au létrozole chez des patients ayant un cancer du sein de stade avancé avec mutation sur le gène PIK3CA, récepteur hormonal (HR) positif, HER2 négatif ayant progressé pendant ou après un traitement par inhibiteur de CDK 4/6. Les patients seront répartis en deux groupes selon le traitement reçu avant leur participation à l’étude. Les patients du premier groupe recevront de l’alpelisib une fois par jour associé à du fulvestrant le premier et le quinzième jour de la première cure puis le premier jour des cures suivantes en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront de l’alpelisib une fois par jour associé à du létrozole une fois par jour en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée d’environ deux ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 non randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont inclus dans deux cohortes en fonction de leur traitement antérieur : - Cohorte 1 : les patients reçoivent de l’alpelisib PO une fois par jour en association avec du fulvestrant en IM à J1 et J15 de la première cure puis à J1 des cures suivantes en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Cohorte 2 : les patients reçoivent de l’alpelisib PO une fois par jour en association avec du létrozole PO une fois par jour en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée d’environ deux ans.;


Objectif principal

Évaluer le pourcentage de survie sans progression selon les critères RECIST v1.1.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie sans progression selon les critères RECIST v1.1. Évaluer la survie sans progression associée à la ligne de traitement suivante. Évaluer le taux de réponse objective. Évaluer le taux du bénéfice clinique. Évaluer la durée de réponse chez les patients ayant une réponse complète confirmée ou une réponse partielle.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du sein avancé localisé ou métastatique HER négatif, positif pour les récepteurs aux oestrogènes et/ou à la progestérone, confirmé histologiquement ou cytologiquement, avec mutation du gène PIK3CA, non éligible à un traitement curatif et dont la progression après un traitement par inhibiteur de CDK 4/6 a été documentée.
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST v1.1 ou présence d’au moins une lésion osseuse lytique.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Glycémie à jeun ≤ 140 mg/dL et hémoglobine glyquée (HbA1c) ≤ 6,4 %.
  • Fonctions hépatique, rénale, hématopoïétique et de coagulation adéquates.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases du système nerveux central. Les patients ayant une tumeur du système nerveux central non traitée sans signes de progression pendant au moins 4 semaines après le traitement d’après un examen clinique ou d’imagerie cérébrale (IRM ou scanner) effectué à la sélection et ayant reçu une dose faible et stable de stéroïdes pendant les 2 semaines précédant le début du traitement sont autorisés.
  • Pneumopathie active nécessitant un traitement.
  • Diabète de type 1 ou de type 2 non contrôlé.
  • Antécédents de pancréatite aiguë dans l’année précédant la sélection ou antécédents de pancréatite.
  • Antécédents de syndrome de Stevens-Johnson ou nécrose toxique de l'épiderme.
  • Pathologie du tractus gastro-intestinal pouvant perturber l’absorption des produits de l’étude.
  • Cancer autre que celui du sein dans les 3 ans précédant la période de sélection, à l’exception d’un carcinome basocellulaire ou à cellules squameuses, d’un cancer de la peau autre qu’un mélanome ou d’un cancer du col de l’utérus après une résection à visée curative, traités de façon adéquate.
  • Traitement antérieur par des inhibiteurs de la PI3K.
  • Plus de 2 thérapies anticancéreuses antérieures pour le traitement du cancer du sein avancé.
  • Plus d’un protocole de chimiothérapie antérieur pour le traitement d’un cancer du sein métastatique.
  • Thérapie anticancéreuse non arrêtée avant le début du traitement de l’étude.
  • Radiothérapie moins de 4 semaines avant l’inclusion ou irradiation par pallier moins de 2 semaines avant l’inclusion.
  • Hypersensibilité à l’alpelisib, au fulvestrant ou au létrozole.
  • Allergie ou contre-indication à l’un des produits de l’étude.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.