AV-951-09-301 : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité du tivozanib à celle du sorafénib, chez des patients ayant un carcinome rénal avancé. [essai clos aux inclusions]

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1800

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’un traitement par tivozanib par rapport à un traitement par sorafénib, chez des patients ayant un carcinome rénal avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront un comprimé de tivozanib tous les jours pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute. Les patients du deuxième groupe recevront deux comprimés de sorafénib par jour jusqu’à la rechute.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 3, randomisé et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : Les patients reçoivent un traitement avec tivozanib PO, tous les jours pendant 3 semaines. Ce traitement est répété toutes les 4 semaines, en absence de progression. - Bras B : Les patients reçoivent un traitement avec sorafénib PO, 2 fois par jour, jusqu’à progression.;


Objectif principal

Comparer la survie sans progression dans les deux bras de traitement proposés : tivozanib ou sorafénib.;


Objectif secondaire

Comparer la survie globale. Comparer le taux de réponse objective et le temps de réponse. Comparer l’innocuité et la tolérance du tivozanib et du sorafénib. Comparer les symptômes rénaux spécifiques et les mesures de l’état de santé avec tivozanib et sorafénib. Evaluer la pharmacocinétique du tivozanib. Etudier les biomarqueurs (dans le sang et dans des échantillons de tissu archivés) et leur corrélation avec l’activité clinique et/ou la toxicité liée au traitement.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Carcinome rénal récurrent ou métastatique à cellules claires (confirmé histologiquement ou cytologiquement).
  • Néphrectomie partielle ou complète préalable pour l’ablation de la tumeur primaire.
  • Maladie mesurable (critères RECIST version 1.0), et confirmée par un radiologue indépendant avant la randomisation.
  • Absence de traitement antérieur ou pas plus d’un traitement systémique antérieur : immunothérapie, incluant les thérapies par l’interféron-alpha ou l’interleukine-2, chimiothérapie, thérapie hormonale ou produit expérimental, pour les carcinomes rénaux métastatiques. Les thérapies systémiques adjuvantes ou post-opératoires ne sont pas considérées comme thérapie antérieure à moins qu’une récurrence ne soit détectée au cours des 6 mois de l’achèvement du traitement, auquel cas ce sera considéré comme thérapie antérieure pour une maladie métastatique.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Test de grossesse négatif pour les femmes en âge de procréer.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Toute thérapie préalable ciblant le VEGF incluant les anticorps anti-VEGF (bévacizumab), les inhibiteurs des tyrosines kinases associées au récepteur du VEGF (i.e. sunitinib, sorafénib, axitinib, pazopanib, etc.), piège de VEGF (i.e. aflibercept), ou tout autre produit (expérimental ou non) ciblant la voie VEGF.
  • Toute thérapie préalable avec un produit ciblant la voie mTOR (i.e. temsirolimus, everolimus, etc.).
  • Tumeur maligne primitive du système nerveux central ou métastases symptomatiques du système nerveux central. Les patients ayant des métastases cérébrales précédemment traitées seront admis si ces métastases cérébrales sont stables sans traitement stéroïdien depuis au moins 3 mois suivant le précédent traitement (radiothérapie ou chirurgie).
  • Toute anomalie hématologique.
  • Toute anomalie biologique.
  • Maladie cardiovasculaire importante.
  • Plaie, fracture ou ulcère de la peau non guéri.
  • Ulcère peptique, maladie inflammatoire de l'intestin, colite ulcéreuse, ou autre état gastrointestinal avec un risque accru de perforation ; antécédent de fistule abdominale, perforation gastrointestinale, ou abcès intra-abdominal au cours des 4 semaines précédent l’administation de la première dose du médicament expérimental.
  • Infection sérieuse ou en cours ou infection nécessitant l’administration d’antibiotiques par voie parentérale.
  • Rétablissement insuffisant suite à toute procédure chirurgicale antérieure ou chirurgie majeure au cours des 4 semaines précédent l’administation de la première dose du médicament expérimental.
  • Important désordre thrombo-embolique ou vasculaire au cours des 6 mois précédent l’administation de la première dose du médicament expérimental (tel que thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire ou ischémie artérielle périphérique).
  • Important trouble de la coagulation au cours des 6 mois précédent l’administation de la première dose du médicament expérimental : tel que hématémèse, hématochézie, méléna ou autre saignement gastro-intestinal de grade 2, hémoptysie ou autre saignement pulmonaire de grade 2, hématurie ou autre saignement génito-urinaire de grade 2.
  • Seconde tumeur primitive actuellement active, y compris les cancers hématologiques (leucémie, lymphome, myélome multiple, etc.), excepté les cancers de la peau non-mélanomes, les cancers de la prostate non-métastatiques, les cancers du col de l’utérus in situ et les carcinomes canalaires ou lobulaires in situ du sein. Les patients ne sont pas considérés comme ayant une tumeur maligne active s’ils ont effectué une thérapie anti-cancer et sont sans signe de maladie depuis plus de 2 ans.
  • Antécédent de maladie d’immunodéficience acquise ou génétique telle que le VIH ; thérapie d’immunodépression suite à une transplantation d’organe.
  • Maladie grave ou dysfonctionnement d’un système organique compromettant l’évaluation de l’innocuité.
  • Nécessité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale.
  • Incapacité d’avaler des comprimés, syndrome de malabsorption ou maladie gastrointestinale affectant gravement l’absorption du tivozanib et du sorafénib, ablation majeure de l’estomac ou de l’intestin grêle, ou bypass gastrique.
  • Désordre psychiatrique ou altération de l’état mental empêchant le consentement éclairé.
  • Femme enceinte ou allaitant.