Étude BP29428 : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO5509554 (émactuzumab) en association à du MPDL3280A (atézolizumab) che...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF2643

Étude BP29428 : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO5509554 (émactuzumab) en association à du MPDL3280A (atézolizumab) chez des patients ayant des tumeurs solides avancées.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’émactuzumab et l’tézolizumab sont deux nouvelles immunothérapies ayant un effet antitumoral. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité de l’émactuzumab en association à l’atézolizumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Dans la première partie de l’étude, les patients recevront de l’émactuzumab par voie intraveineuse selon un schéma d’escalade de dose, associé à de l’atézolizumab par voie intraveineuse, toutes les 3 semaines. La dose d’émactuzumab ser progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la deuxième partie de l’étude, tous les patients recevront de l’émactuzumab par voie intraveineuse à la dose la mieux adéptée établie lors la première partie de l’étude ou à une dose inférieure associé à de l’atézolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1b non-randomisée et multicentrique. Dans la première partie de l’étude, tous les patients reçoivent de l’émactuzumab en IV en escalade de dose plus de l’atézolizumab en IV toutes les 3 semaines. Dans la deuxième partie de l’étude, tous les patients reçoivent de l’émactuzumab en IV à la dose maximale tolérée établie lors de la première partie de l’étude ou à une dose inférieure associé à de l’atézolizumab en IV toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients sont suivis pendant 3 ans.;


Objectif principal

Évaluer le pourcentage de patients ayant des toxicités limitant la dose. Déterminer la dose maximale tolérée de l’émactuzumab. Évaluer le pourcentage de patients ayant des événements indésirables.;


Objectif secondaire

Déterminer les paramètres pharmacocinétiques de l’émactuzumab et de l’atézolizumab. Déterminer la concentration d’émactuzumab au moment de la progression tumorale. Déterminer la concentration d’émactuzumab au moment de la réponse tumorale. Déterminer la concentration d’émactuzumab au moment d’une réaction liée à la perfusion ou une réaction d’hypersensibilité. Évaluer le changement de niveaux de macrophages associés à la tumeur par des biopsies. Évaluer le changement de niveaux de macrophages dermiques par des biopsies de la peau. Évaluer le changement de niveaux des monocytes CD14 faible et CD16 haut dans le sang périphérique. Évaluer le pourcentage de patients qui développent des anticorps anti-émactuzumab. Évaluer le pourcentage de patients qui développent des anticorps anti-atézolizumab. Évaluer le pourcentage de patients ayant une meilleure réponse globale selon les critères RECIST 1.1. Évaluer le pourcentage de patients ayant une réponse objective selon les critères RECIST 1.1 et RECIST modifiés.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer du sein triple négatif localement avancé et/ou métastatique, cancer de l’ovaire, cancer de la vessie, cancer gastrique ou sarcome des tissus mous.
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1.
  • Espérance de vie ≥ 16 semaines et indice de la performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique, hépatique, rénale et cardiaque adéquates.
  • Test de grossesse sérique négatif dans les 7 jours avant le début de traitement de l’étude.
  • Consentement éclairé écrit.

Critère de non inclusion

  • Maladie leptoméningéale.
  • Métastases atteignant le système nerveux central actives ou non traitées déterminées par tomographie ou imagerie par résonance magnétique dans les 28 jours avant le début du traitement de l’étude. Les patients ayant des lésions stables, asymptomatiques irradiées précédemment sont éligibles s’ils ont terminé l’irradiation crânienne à moins 4 semaines avant et le traitement par corticostéroïdes 3 semaines avant le début du traitement de l’étude. Les patients ayant des métastases du tronc cérébral, du mésencéphale, du pont, de la médulle ou dans les 10 mm dès l’appareil optique (nerf optique et chiasma) sont exclus.
  • Maladie auto-immune antérieure ou active.
  • Tuberculose active.
  • Antécédent d’embolie pulmonaire ou tout événement thromboembolique dans les 6 mois avant l’inclusion.
  • Antécédent de tumeur maligne hématologique dans les 5 années avant l’inclusion.
  • Maladie concomitante non contrôlée significative qui peut affecter la conformité avec le protocole ou l’interprétation des résultats, y compris une maladie cardiovasculaire significative (telle qu’une insuffisance cardiaque NYHA ≥ 3, un infarctus du myocarde dans les derniers 6 mois, une arythmie instable ou un angor instable) ou une maladie pulmonaire (y compris une maladie pulmonaire obstructive et un antécédent de bronchospasme symptomatique).
  • Allergie ou hypersensibilité aux composants de la formulation de l’émactuzumab ou de l’atézolizumab.
  • Tout traitement anti-cancéreux approuvé, y compris une chimiothérapie ou une hormonothérapie, dans les 3 semaines avant le début du traitement de l’étude.
  • Traitement antérieur par des corticostéroïdes comme une thérapie anticancéreuse dans les 14 jours avant le début du traitement de l’étude.
  • Traitement immunosuppresseur systémique.
  • Toxicité antérieure de grade > 1 (CTCAE v 4.03) liée à une chimiothérapie, une radiothérapie et autres thérapies anti-cancéreuses, y compris une immunothérapie.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.