Étude D0816C00018 : étude de phase 3b évaluant l’efficacité de l’olaparib chez des patients ayant un cancer du sein HER2 négatif avec des mutations germinales ou somatiques BRCA1/2. [Informations issu...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3709

Étude D0816C00018 : étude de phase 3b évaluant l’efficacité de l’olaparib chez des patients ayant un cancer du sein HER2 négatif avec des mutations germinales ou somatiques BRCA1/2. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante : on parle alors de métastases. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’hormones, oestrogène ou progestérone. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2, ou ErbB2. Les formes familiales représentent de l'ordre de 4 à 10% des cancers du sein. BRCA1 et BRCA2 sont des gènes suppresseurs de tumeurs qui agissent comme des gardiens du génome. BRCA1 et BRCA2 régulent aussi la prolifération des cellules et la réparation de l’ADN. L’olaparib inhibe la prolifération des cellules cancéreuses qui portent des mutations sur les gènes BRCA1 et BRCA2. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’olaparib chez des patients ayant un cancer du sein HER2 négatif avec des mutations germinales ou somatiques BRCA1/2. Les patients recevront de l’olaparib deux fois par jour. Le traitement sera répété tous les jours en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant au moins 3 ans après leur entrée dans l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, à un seul bras et multicentrique. Les patients reçoivent de l’olaparib PO deux fois par jour. Le traitement est répété tous les jours en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant au moins 3 ans après leur inclusion à l’étude.;


Objectif principal

Évaluer l'efficacité clinique de l’olaparib en situation réelle à partir de la survie sans progression.;


Objectif secondaire

Évaluer l'efficacité clinique de l’olaparib en situation réelle à partir de la survie globale. Évaluer l'efficacité clinique de l’olaparib en situation réelle à partir du temps écoulé avant l'utilisation de traitements ultérieurs, à l'apparition d'une seconde progression et à l'arrêt du traitement. Évaluer l'efficacité clinique de l’olaparib en situation réelle à partir du taux et de la durée de la réponse clinique. Évaluer la sécurité d'emploi et la tolérance du traitement de l’olaparib en situation réelle.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du sein HER2 négatif confirmé sur le plan histologique ou cytologique, avec signes de métastases.
  • Cancer du sein triple négatif ou cancer du sein porteur de récepteurs oestrogéniques et progestatifs à condition qu'il soit HER2 négatif.
  • Etre porteur d'une mutation BRCA1/2 dont le caractère délétère est prévu ou suspecté. Les mutations qui ne sont pas clairement pathogènes seront évaluées par un comité de spécialistes en génétique pour déterminer si le patient est éligible ou non.
  • Cancer traité antérieurement par taxane ou anthracycline dans un contexte de traitement adjuvant (pouvant inclure néoadjuvant) ou d'atteinte métastatique.
  • Les patients ayant un cancer du sein porteur de récepteurs oestrogéniques et progestatifs doivent avoir reçu au moins une ligne d'hormonothérapie antérieure et avoir présenté une progression de la maladie sous traitement dans un contexte de traitement adjuvant ou d'atteinte métastatique, y compris une hormonothérapie en association à un agent ciblé comme un inhibiteur de CDK4/6 ou de mTOR.
  • Espérance de vie ≥ 16 mois.
  • Fonction normale des organes et de la moelle osseuse, mesurée au cours des 28 jours précédents l'administration du traitement à l'étude.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude au moins pendant 1 mois (pour les femmes) et 3 mois (pour les hommes) après la fin de du traitement à l’étude.
  • Test de grossesse sérique ou urinaire négatif dans les 28 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Trouble épileptique majeur non contrôlé, d'une compression médullaire instable, d'un syndrome de la veine cave supérieure, d'une pathologie pulmonaire bilatérale étendue mise en évidence par tomodensimétrie à haute résolution (TDMHR).
  • Immunodépression.
  • Autre cancer au cours des 5 dernières années, à l’exception du cancer du sein non considéré comme étant HER2-/gBRCAm, du cancer cutané non mélanomateux traité de façon appropriée, du cancer in situ du col de l'utérus traité de manière curative, du carcinome canalaire in situ (CCIS) du sein, du carcinome endométrial de stade 1 grade 1, ou autres tumeurs solides y compris lymphomes (sans atteinte médullaire) traités de manière curative sans apparition de signe de la maladie pendant ≥ 5 ans.
  • Syndrome myélodysplasique (SMD)/ leucémie aiguë myéloblastique (LAM) ou présence de manifestations évoquant un(e) SMD/LAM. Métastases cérébrales non contrôlées symptomatiques. Les patients ayant des métastases cérébrales stables traitées auparavant sont éligibles.
  • Antécédents familiaux de syndrome du QT long. Arythmie ventriculaire non contrôlée, d'un infarctus du myocarde récent (dans les 3 mois précédents).
  • Avoir reçu plus d'une ligne de chimiothérapie antérieure dans le contexte d'atteinte métastatique.
  • Chimiothérapie systémique ou une radiothérapie (sauf pour des raisons palliatives) dans les 3 semaines précédant le traitement à l'étude.
  • Tout traitement antérieur par un inhibiteur de PARP, y compris l'olaparib.
  • Utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants connus de CYP3A (ex : itraconazole, télithromycine, clarithromycine, inhibiteurs de protéases stimulés par le ritonavir ou le cobicistat, indinavir, saquinavir, nelfinavir, bocéprévir, télaprévir) ou d'inhibiteurs modérés du CYP3A (ex : ciprofloxacine, érythromycine, diltiazem, fluconazole, vérapamil) dans les 2 semaines avant la prise du traitement à l’étude, utilisation concomitante d'inducteurs puissants connus (ex : phénobarbital, enzalutamide, phénytoïne, rifampicine, rifabutine, rifapentine, carbamazépine, névirapine et millepertuis) ou modérés connus de CYP3A (ex : bosentan, éfavirenz, modafinil) dans les 3 semaines précédant la prise du traitement à l’étude.
  • Inclusion antérieure dans la présente étude.
  • Participation en cours à une autre recherche clinique ou traitement avec un agent expérimental ou utilisation d’un dispositif expérimental dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
  • Antécédents de greffe de moelle osseuse allogénique ou de double greffe de sang de cordon ombilical (dGSCO).
  • Transfusions de sang total au cours des 120 jours précédant l'entrée dans l'étude (les transfusions de culots globulaires et de plaquettes sont acceptables).
  • Intervention chirurgicale majeure dans les 14 jours suivant le début du traitement à l’étude. Les patients doivent avoir récupéré des éventuels effets d'une intervention chirurgicale majeure.
  • Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur non revenues à un grade ≤ 2 (CTCAE).
  • Hypersensibilité à l'olaparib ou à l'un des excipients du produit.
  • Incapacité du patient à se soumettre aux contraintes du protocole ou au suivi de l’étude pendant plus de 6 mois.
  • Implication dans la planification et/ou la conduite de l'étude (s'applique au personnel d'AstraZeneca et/ou au personnel du centre d'étude).
  • Toute condition médicale, psychiatrique ou anomalie de laboratoire pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole (risque médical, dû à une pathologie médicale non contrôlée grave, une maladie systémique non maligne ou une infection non contrôlée active).
  • Présence de troubles gastro-intestinaux susceptibles d'interférer sur l'absorption du traitement à l'étude.
  • Incapacité à avaler un traitement.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.