MEL-IPI-RX : Essai de phase 1, en escalade de dose, évaluant l’association d’une radiothérapie avec l’anticorps monoclonal anti CTLA4 (ipilimumab), chez des patients ayant un mélanome non résécable de...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1815

MEL-IPI-RX : Essai de phase 1, en escalade de dose, évaluant l’association d’une radiothérapie avec l’anticorps monoclonal anti CTLA4 (ipilimumab), chez des patients ayant un mélanome non résécable de stade 3 ou 4. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est de déterminer la dose de radiothérapie associée à l’ipilimumab à administrer et la tolérance de ce traitement, chez des patients ayant un mélanome non résécable de stade 3 ou 4. Les patients recevront de l’ipilimumab en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines pendant dix semaines lors de la phase d’induction, puis tous les trois mois à partir du sixième mois lors de la phase de maintenance. Ce traitement sera maintenu en absence d’intolérance ou tant que le médecin le jugera bénéfique. Les patients recevront également une radiothérapie. Quatre niveaux de dose d'irradiation seront testés. Au cours de cet essai, des prélèvements tumoraux seront realisés avant le traitement par ipilimumab, avant la radiothérapie et une semaine après la radiothérapie.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 1, en escalade de dose, non randomisé et monocentrique. Les patients reçoivent de l’ipilimumab en perfusion IV de 90 min, toutes les 3 semaines pendant 10 semaines lors de la phase d’induction, puis tous les 3 mois à partir du 6ème mois lors de la phase de maintenance. Ce traitement est maintenu tant que le médecin pense qu’il y a un bénéfice clinique pour le patient ou que le patient tolère ce traitement. Les différents palliers de l’escalade de dose pour la radiothérapie sont les suivants: - radiothérapie de 9 Gy, à raison de 3 fractions de 3 Gy, - radiothérapie de 15 Gy, à raison de 5 fractions de 3 Gy, - radiothérapie de 18 Gy, à raison de 6 fractions de 3 Gy, - radiothérapie de 24 Gy, à raison de 8 fractions de 3 Gy. Des prélèvements tumoraux sont realisés avant le traitement par ipilimumab, avant la radiothérapie et une semaine après la radiothérapie.;


Objectif principal

Déterminer la dose maximale tolérée, la toxicité dose limitante et la dose recommandée de radiothérapie associée avec l’ipilimumab.;


Objectif secondaire

Observer la survenue des évènements indésirables. Décrire l’activité anti-tumorale préliminaire suivant l’escalade de dose. Evaluer la survie globale. Evaluer la réponse immunitaire anti-tumorale systémique. Evaluer la réponse immunitaire intra tumorale. Evaluer les effets pharmacodynamiques de l’association de la radiothérapie avec l’ipilimumab sur le nombre absolue de lymphocytes (ALC). Evaluer le lien entre le nombre absolu de lymphocytes et l’activité anti-tumorale de l’association de la radiothérapie avec l’ipilimumab.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Diagnostic histologique de mélanome.
  • Mélanome localement avancé ou métastatique non résécable avec au moins une métastase accessible à la radiothérapie.
  • Maladie mesurable selon les critères de réponse liés au système immunitaire.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Données hématologiques : leucocytes ≥ 2 x 109/L, polynucléaires neutrophiles >= 1 x 109/L, plaquettes >= 75 x 109/L, hémoglobine >= 8 g/dL.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 2,5 x LNS.
  • Tests biologiques hépatiques : bilirubine ≤ 1,5 x LNS (ou
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Tumeur du système nerveux central connue ou suspectée incluant les métastases cérébrales.
  • Lésion cible (mélanome primaire et/ou métastases) de plus de 3 cm de profondeur.
  • Toute autre tumeur pour laquelle le patient n’a plus aucun signe de maladie depuis moins de 5 ans, excepté un cancer de la peau non-mélanome correctement traité et guéri, un cancer superficiel de la vessie ou un carcinome in situ du col de l’utérus.
  • Maladie auto-immune : antécédent de maladie inflammatoire chronique intestinale, antécédent de maladie symptomatique (telle que de l’arthrite rhumatoïde, une sclérose systémique progressive, un lupus érythémateux systémique, une vascularite auto-immune), neuropathie motrice d’origine auto-immune (telle qu’un syndrome de Guillain-Barré).
  • Toute condition médicale ou psychiatrique sous-jacente qui, selon l’investigateur, rendrait l’administration d’ipilimumab risquée ou qui interférerait avec l’interprétation des effets indésirables, telle qu’une condition associée à des diarrhées fréquentes.
  • Tout vaccin thérapeutique, autre qu’un vaccin anti-cancer, utilisé pour la prévention de maladies infectieuses (jusqu’à un mois avant ou après toute dose d’ipilimumab).
  • Traitement antérieur par ipilimumab, par un agoniste du CD137 ou par un inhibiteur ou un agoniste de CTLA4.
  • Traitement hormonal concomitant, chimiothérapie ou immunothérapie concomitante.
  • Toute autre thérapie de recherche clinique.
  • Radiothérapie antérieure sur la même partie du corps.
  • Radiothérapie antérieure ciblant des aires contenant des os plats.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Prisonnier ou sujets détenus involontairement pour le traitement d’une maladie psychiatrique ou physique (comme une infection).
  • Femme enceinte ou allaitant.