Étude CLavSyn : étude de phase 2 randomisée évaluant l’intérêt d’une intensification thérapeutique chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non préalablement traité et avec un taux él...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3668

Étude CLavSyn : étude de phase 2 randomisée évaluant l’intérêt d’une intensification thérapeutique chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non préalablement traité et avec un taux élevé de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa]

Femme et Homme | Entre 18 ans et 75 ans

Extrait

Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. L’augmentation du nombre des chimiothérapies et des biothérapies disponibles nécessite un effort de recherche pour mieux individualiser les stratégies thérapeutiques et sélectionner les patients éligibles aux biothérapies. De plus, il est aujourd’hui possible d’intensifier la chimiothérapie pour le traitement des cancers du côlon métastatique en combinant dès la première ligne le 5 fluorouracile, l’irinotécan et l’oxaliplatine (FOLFIRINOX ou FOLFOXIRI) avec ou sans bévacizumab. Le bévacizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire il permet de limiter la vascularisation du cancer et de limiter ainsi sa croissance en le privant d’apport nutritif et d’oxygénation. L’objectif de cette étude sera d’évaluer l’intérêt d’une intensification thérapeutique chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non préalablement traité avec un taux élevé de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble. Les patients seront répartis en 2 groupes selon leur taux de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble. Les patients du 1er groupe, ayant des taux de de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble supérieurs à la normale, seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : - Les patients du 1er sous-groupe recevront une chimiothérapie standard dite FOLFOXIRI (acide folinique, 5-FU, oxaliplatine et irinotécan) associé à bévacizumab. Le traitement sera répété tous les 14 jours jusqu’à 12 fois. Les patients recevront ensuite une chimiothérapie de maintenance dite LV5FU (acide folinique, 5-FU) associé à du bévacizumab tous les 14 jours, ou une chimiothérapie par capécitabine associé à du bévacizumab tous les 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 2ème sous-groupe recevront une chimiothérapie standard dite FOLFOX (acide folinique, 5-FU, oxaliplatine) ou dite FOLFIRI (acide folinique, 5-FU, irinotécan) associé à du bévacizumab. Le traitement sera répété tous les 14 jours jusqu’à 12 fois. Les patients recevront ensuite une chimiothérapie de maintenance dite LV5FU (acide folinique, 5-FU) associé à du bévacizumab tous les 14 jours, ou une chimiothérapie par capécitabine associé à du bévacizumab tous les 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe, ayant des taux de de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble normaux, recevront une chimiothérapie standard. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 4 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont répartis en 2 groupes selon leur taux de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble. Groupe 1 : les patients ayant des taux de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble supérieurs à la normale sont randomisés en 2 bras. - Bras A : les patients reçoivent une chimiothérapie standard de type FOLFOXIRI (acide folinique, 5-fluorouracile, oxaliplatine et irinotécan) à J1 et J15, en association avec du bévacizumab. Le traitement est répété tous les 14 jours jusqu’à 12 cures. Les patients reçoivent ensuite une chimiothérapie de maintenance de type LV5FU (acide folinique, 5-fluorouracile) associé à du bévacizumab tous les 14 jours, ou une chimiothérapie par capécitabine et bévacizumab tous les 21 jours. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras B : les patients reçoivent une chimiothérapie standard de type FOLFOX (acide folinique, 5-fluorouracile, oxaliplatine) ou de type FOLFIRI (acide folinique, 5-fluorouracile et irinotécan) à J1 associé à du bévacizumab. Le traitement est répété tous les 14 jours jusqu’à 12 cures. Les patients reçoivent ensuite une chimiothérapie de maintenance par LV5FU (acide folinique, 5-fluorouracile) et bévacizumab tous les 14 jours ou une chimiothérapie par capécitabine et bévacizumab tous les 21 jours. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité. Groupe 2 : les patients ayant des taux de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble normaux reçoivent une chimiothérapie standard. Le traitement est répété l’absence de progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité. Les patients sont suivis tous les 3 mois pendant 4 ans.;


Objectif principal

Évaluer l’intérêt de l’intensification de la chimiothérapie FOLFOXIRI en association avec du bévacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non préalablement traité avec un taux élevé de lactate déshydrogénase et de syndecan-1 soluble.;


Objectif secondaire

Évaluation de la survie globale. Déterminer le taux de réponses objectives. Déterminer le taux de patients ayant reçu un traitement de 2ème et 3ème ligne. Évaluer les biomarqueurs liés à l’angiogenèse et au microenvironnement tumoral. Rechercher les biomarqueurs complémentaires au Syndecan-1 et à la lactate déshydrogénase. Évaluer l’impact de l’intensification de la chimiothérapie sur la qualité de vie du patient. Comparer le rapport coût-efficacité des deux stratégies thérapeutiques. Comparer le statut immunologique dans les cellules mononuclées périphériques avant et après chimiothérapie. Évaluer l’intérêt du dosage dynamique de l’ADN plasmatique et de l’hétérogénéité tumorale.