Étude CEGF816X2201C : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance de deux combinaison de traitement, le premier associant l’EGF816 (un inhibiteur d’EGFR) et le nivolumab, chez des patients...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2906

Étude CEGF816X2201C : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance de deux combinaison de traitement, le premier associant l’EGF816 (un inhibiteur d’EGFR) et le nivolumab, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules EGFR muté , le second associant l’INC280 (un inhibiteur de cMET) et le nivolumab, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules-MET positif.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du poumon est une maladie des cellules des bronches ou, plus rarement, des cellules qui tapissent les alvéoles pulmonaires. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur. Le tabac est le premier facteur de risque des cancers du poumon. Il est responsable de 8 cancers du poumon sur 10. Il existe deux principaux types de cancers du poumon en fonction de l’origine des cellules des bronches dont ils sont issus : les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC), qui représentent près de 85 % des cancers du poumon ; les cancers bronchiques à petites cellules (CBPC), qui représentent près de 15 % des cancers du poumon. Le traitement standard du cancer du poumon non à petites cellules avec mutation du récepteur EGFR est une thérapie par inhibiteur de l’EGFR. Il n’existe pas encore de traitement standard pour le traitement du cancer du poumon non à petite cellules positif pour c-Met, cependant le nivolumab a déjà montré une activité anticancéreuse dans le traitement de ce type de cancer. Le nivolumab est un anticorps agissant sur le système immunitaire et induisant une inhibition de la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab associé à du nazartinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avec mutation du récepteur EGFR et celle du nivolumab associé à du capmatinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules positif pour c-Met. Les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab associé à du nazartinib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients recevront du nivolumab associé à du capmatinib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à 1 an après le début de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 non randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont répartis en 2 bras : - Bras A (mutation EGFR) : les patients reçoivent du nivolumab en association avec du nazartinib. Le traitement est répété jusqu’à progression de la maladie ou survenue de toxicités. - Bras B (c-Met +) : les patients reçoivent du nivolumab en association avec du capmatinib. Le traitement est répété jusqu’à de progression de la maladie ou survenue de toxicités. Les patients sont suivis jusqu’à 1 an après le début de l’étude.;


Objectif principal

Évaluer le taux de survie sans progression selon les critères RECIST v1.1.;


Objectif secondaire

Évaluer le nombre de patients ayant des évènements indésirables. Évaluer la sécurité des traitements à l’étude. Évaluer le taux de réponse objective. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer les paramètres pharmacocinétiques.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du poumon non à petites cellules localement avancé, récurrent et/ou métastatique, histologiquement prouvé et présentant des lésions mesurables selon les critères RECIST v1.1.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Échantillon de tissu tumoral disponible afin de déterminer et/ou confirmer les conditions génétiques de la tumeur telles que la présence d’une mutation T790M du récepteur EGFR pour les patients du bras A et le statut du facteur c-Met pour les patients du bras B.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles 9/L, plaquettes 9/L, hémoglobine
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 0,75 x LNI et/ou créatine sérique ≤ 1,5 x LNS.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS (≤ 2,5 x LNS en cas de syndrome de Gilbert) et transaminases ≤ 3 x LNS.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 31 semaines après la fin du traitement de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.
  • Pour les patients du bras A : Adénocarcinome du poumon non à petites cellules avec mutation EGFR T790M, en progression selon les critères RECIST v1.1 et traité en première ligne par une thérapie standard (ex : erlotinib, gefitinib).
  • Pour les patients du bras B : Cancer du poumon non à petites cellules non muté pour le récepteur EGFR, en progression selon les critères RECIST v1.1 et traité en première ligne par une thérapie standard (ex : thérapie à base de platine).

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales à l’exception des maladies stables pendant au moins 1 mois d’après une évaluation par scanner ou IRM et ne nécessitant pas de traitement par stéroïdes.
  • Nécessité d’un traitement systémique par stéroïdes, d’un traitement chronique par prednisone (> 10 mg par jour ou équivalent), ou d’un autre traitement immunosuppresseur dans les 14 jours précédant le début du traitement de l’étude. Les traitements topiques par stéroïdes inhalés et les stéroïdes utilisés dans le cadre d’une substitution surrénalienne à une dose > 10 mg de prednisone par jour sont autorisés en l'absence de maladie auto-immune active.
  • Nécessité d’une intervention chirurgicale ou d’une radiothérapie.
  • Antécédents de maladie auto-immune à l’exception du diabète de type 1, d’une l’hypothyroïdie ne nécessitant qu’un traitement hormonal, d’une pathologie cutanée (ex : vitiligo, psoriasis ou alopécie) ne nécessitant pas de traitement systémique ou d’une pathologie non susceptible de récidiver en l’absence de déclencheur externe.
  • Pneumopathie interstitielle symptomatique susceptible d’interférer avec la détection ou avec la gestion d’une toxicité pulmonaire liée au traitement de l’étude.
  • Traitement antérieur ciblant PD1 et PD-L1.
  • Traitement antérieur ciblant le facteur c-Met et/ou la mutation EGFR T790M à l’exception de l’afatinib.
  • Hypersensibilité ou allergie aux composants du traitement de l’étude.
  • Participation à une autre étude clinique en cours.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
  • Pour les patients du bras A : Patient traité plus d’une fois par inhibiteur de tyrosine kinase du récepteur EGFR.
  • Pour les patients du bras B : Traitement antérieur par inhibiteur du facteur c-Met ou traitement ciblant le facteur HGF ; Amylase sérique asymptomatique de grade