Étude IDEAL : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de l’enasidenib chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique avec une mutation du gène codant pour l’IDH2.

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3853

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Les patients sont repartis en 3 cohortes en fonction de leur score IPSS (International Prognostic Scoring System). Cohorte A : les patients, appartenant à la catégorie de risque élevé (et intermédiaire 2) et ne répondant pas au traitement (d’au moins 6 cures) par azacitidine mais ne présentant pas de progression, reçoivent de l’énasidenib PO tous les jours d’une cure de 28 jours. Le traitement est répété pendant 6 cures en l’absence de progression de la maladie et de toxicités. Cohorte B : les patients, appartenant à la catégorie de risque élevé (et intermédiaire 2) et ne présentant pas de cytopénies, ni infection, avec des taux de PNN > 500 mm3 et des plaquettes > 30 000/mm3 ou /et sans syndrome hémorragique, reçoivent de l’énasidenib suivant le même schéma thérapeutique que la cohorte A. En l’absence de réponse IWG 2006, de l’azacitidine SC ou IV est ajouté à la 3ème cure de l’énasidenib, tous les jours pendant 7 jours. Si une réponse IWG 200 est observée de l’azacitidine n’est pas ajouté au traitement de l’étude. Cohorte C : les patients, appartenant à la catégorie risque faible et ayant une anémie résistante à l’EPO, reçoivent de l’énasidenib suivant le même schéma thérapeutique que la cohorte A. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 3 ans après l’inclusion.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Les patients sont repartis en 3 cohortes en fonction de leur score IPSS (International Prognostic Scoring System). Cohorte A : les patients, appartenant à la catégorie de risque élevé (et intermédiaire 2) et ne répondant pas au traitement (d’au moins 6 cures) par azacitidine mais ne présentant pas de progression, reçoivent de l’énasidenib PO tous les jours d’une cure de 28 jours. Le traitement est répété pendant 6 cures en l’absence de progression de la maladie et de toxicités. Cohorte B : les patients, appartenant à la catégorie de risque élevé (et intermédiaire 2) et ne présentant pas de cytopénies, ni infection, avec des taux de PNN >500 mm<sup>3</sup> et des plaquettes >30 000/mm<sup>3</sup> ou /et sans syndrome hémorragique, reçoivent de l’énasidenib suivant le même schéma thérapeutique que la cohorte A. En l’absence de réponse IWG 2006, de l’azacitidine SC ou IV est ajouté à la 3ème cure de l’énasidenib, tous les jours pendant 7 jours. Si une réponse IWG 200 est observée de l’azacitidine n’est pas ajouté au traitement de l’étude. Cohorte C : les patients, appartenant à la catégorie risque faible et ayant une anémie résistante à l’EPO, reçoivent de l’énasidenib suivant le même schéma thérapeutique que la cohorte A. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 3 ans après l’inclusion.;


Objectif principal

- Cohorte A et B : évaluer le taux de réponse hématologique globale. - Cohorte C : évaluer la sécurité et la tolérance de l’énasidenib, en utilisant la version 4.03 CTCAE.;


Objectif secondaire

Évaluer la sécurité et la tolérance de l’énasidenib en monothérapie et/ou associé à avec l’azacitidine. Évaluer la durée de réponse jusqu’à la progression selon les critères de l’OMS à 3 ans. Évaluer le taux et la durée jusqu’à la progression en leucémie myéloïde aigue. Évaluer la survie globale. Évaluer les facteurs pronostiques de réponse incluant l’IPSS-R, IPSS, le caryotype et les mutations somatiques. Évaluer l’évolution de la maladie résiduelle IDH2 pendant le traitement. Évaluer la sécurité de l’énasidenib.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Syndromes myélodysplasiques selon la classification de l’OMS.
  • Mutation IDH2 avant le début du traitement de l’étude.
  • Pour les patients de la cohorte A : syndromes myélodysplasiques de haut risque, ne répondant pas au traitement avec de l’azacitidine sur au moins 6 cures ou en rechute après réponse.
  • Pour les patients de la cohorte B : syndromes myélodysplasiques de haut risque, sans cytopénies (aucune infection, des PNN > 500 mm3 et des plaquettes > 30 000/mm3) et/ou sans syndrome hémorragique.
  • Pour les patients de la cohorte C : syndromes myélodysplasiques de faible risque, anémie résistant à l’EPO alpha/beta (≥60 000 U/w) ou à la darbopoëtine (≥150 ug/w) sur au moins 12 semaines.
  • Patient non réfractaire aux transfusions plaquettaires.
  • QTc ≥ 470 msec.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 1,5 x LNS et transaminases ≤ 1,5 x LNS.
  • Fonction cardiaque : fraction d’éjection ventriculaire gauche > 40%.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 ml/min/1,73 m2 (formule de Cockcroft-Gault) ou ≤ 1,5 x LNS.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 6 mois après la fin de du traitement à l’étude.
  • Test de grossesse urinaire ou sérique négatif dans les 7jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Affection médicale grave ou incontrôlée.
  • Autre cancer actif ou antécédents de pathologie maligne à l’exception du carcinome basocellulaire, du carcinome épidermoïde et du carcinome in situ du col de l’utérus ou du sein.
  • Signes d'infarctus transmural.
  • Insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 3, infarctus du myocarde dans les 6 mois avant l’entrée dans l’étude ou avec une fraction d’éjection réduite, maladie coronarienne symptomatique, anomalie cliniquement significative à l’électrocardiogramme et à l’échocardiogramme, arythmie ventriculaire significative.
  • Traitement par un agent expérimental dans les 30 jours ou tout agent anticancéreux dans les 2 semaines précédant l’inclusion, à l’exception de l’hydroxyurée.
  • Traitement envisagé par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
  • Toxicités non revenues à un grade ≤ 2 liées aux thérapies antérieures (ex : chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie).
  • Allergie connue au traitement de l’étude.
  • Hypersensibilité à la substance active ou à tout excipient des traitements de l’étude.
  • Toute condition médicale, psychiatrique ou anomalie de laboratoire pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Toute affection pouvant interférer avec l’évaluation des résultats de l’étude ou avec la participation du patient à l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.