Étude CA224-047 : étude de phase 2-3 randomisée comparant l’efficacité du relatlimab en association avec du nivolumab avec celle du nivolumab en monothérapie chez des patients adolescents et adultes a...

Mise à jour : Il y a 6 ans
Référence : RECF3590

Étude CA224-047 : étude de phase 2-3 randomisée comparant l’efficacité du relatlimab en association avec du nivolumab avec celle du nivolumab en monothérapie chez des patients adolescents et adultes ayant un mélanome métastatique ou non résécable non préalablement traité.

Femme et Homme | 12 ans et plus

Extrait

Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau : les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. Le relatlimab agit en empêchant la liaison des cellules tumorales aux cellules immunitaires. Bloquer cette interaction aide le système à attaquer les tumeurs afin de ralentir ou arrêter la croissance tumorale. Le nivolumab est un anticorps monoclonal agissant également sur le système immunitaire induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Le nivolumab est indiqué pour le traitement de plusieurs cancers dont le mélanome métastatique. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du relatlimab associé à du nivolumab avec celle du nivolumab seul chez des patients adolescents et adultes ayant un mélanome métastatique ou non résécable non traité préalablement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du nivolumab seul toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours et 100 jours après la fin du traitement à l’étude puis seront suivis par téléphone ou à l’hôpital tous les 3 mois après la deuxième visite de fin d’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2-3 randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du relatlimab en IV en association avec du nivolumab en IV toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou survenue de toxicités. - Bras B : les patients reçoivent du nivolumab en IV en monothérapie toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou survenue de toxicités. Les patients sont revus 30 jours et 100 jours après la fin du traitement à l’étude puis sont suivis par téléphone ou à l’hôpital tous les 3 mois après la deuxième visite de fin d’étude.;


Objectif principal

PHASE 2 : comparer le taux de réponse global. PHASE 3 : comparer la survie sans progression.;


Objectif secondaire

POUR LA PHASE 2 SEULEMENT : Comparer le taux de réponse objective selon l’expression du LAG-3 et du statut PD-L1. Comparer la durée de réponse, le taux de contrôle de la maladie et la survie sans progression selon l’expression du LAG-3 et du statut PD-L1. Comparer la survie globale selon l’expression du LAG-3 et du statut PD-L1. Comparer la sécurité et la tolérance. POUR LA PHASE 3 : comparer la survie globale et le taux de réponse objective.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 12 ans.
  • Mélanome de stade III ou IV non résécable selon les critères de l’AJCC confirmé histologiquement.
  • Maladie mesurable par scanner ou imagerie par résonance magnétique (IRM) selon les critères RECIST v1.1.
  • Échantillon de tissu tumoral inclus en paraffine et fixé au formol ou lames blanches disponibles datant de moins de 3 mois avant l’inclusion et sans traitement intermédiaire reçu entre la biopsie et l’inclusion.
  • Mutation V600 BRAF.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS) ou indice de Lansky ≥ 80 %.
  • Fonction cardiaque : troponine T ≤ 2 x LNS.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 24 semaines (pour les femmes) ou 33 semaines (pour les hommes) après la fin du traitement à l’étude.
  • Test de grossesse négatif à l’inclusion ou avant le début du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales ou leptoméningées actives. Les patients ayant des métastases cérébrales traitées et sans signe de progression sur IRM de contrôle réalisée ≥ 8 semaines après la fin du traitement et ≤ 28 jours avant le début du traitement à l'étude sont autorisés à condition qu’ils ne nécessitent pas de corticothérapie systémique à doses immunosuppressives (> 10 mg par jour de prednisone ou équivalent) pendant au moins les 2 semaines qui précèdent le début du traitement à l'étude.
  • Mélanome oculaire.
  • Maladie auto-immune active, connue ou soupçonnée. Les patients ayant un diabète de type 1, une hypothyroïdie ne nécessitant qu’une hormonosubstitution, des troubles cutanés (par ex : un vitiligo, un psoriasis ou une alopécie) ne nécessitant pas de traitement systémique ou une pathologie peu susceptible de récurrence en l’absence d’un déclencheur externe sont autorisés.
  • Antécédent de myocardite.
  • Autre cancer actif au cours des 3 dernières années. Les patients ayant un cancer cutané épidermoïde ou basocellulaire, une tumeur superficielle de la vessie, un cancer in situ du col de l’utérus, du sein ou de la prostate considéré comme traité ou résolu sont autorisés.
  • Traitement anticancéreux systémique antérieur pour un mélanome non résécable ou métastatique. Les patients ayant reçu en traitement adjuvant ou néoadjuvant un anti-PD-1, un anti-PD-L, un anti-PD-L2 ou un anti-CTLA-4 avec plus de 6 mois entre la fin du traitement et la date de récidive ou ayant reçu un interféron plus de 6 semaines avant la randomisation sont autorisés.
  • Traitement antérieur par un anti-PD-L1 ou un anti-PD-L2.
  • Traitement antérieur par un anticorps ou un médicament ciblant spécifiquement les voies de co-stimulation des lymphocytes T ou les points de contrôle immunitaires.
  • Radiothérapie dans les 2 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Traitement systémique par corticoïdes (> 10 mg de prednisone par jour ou équivalent) ou immunosuppresseurs dans les 14 jours précédant le début du traitement à l’étude. Les patients prenant des corticoïdes inhalés, topiques ou de remplacement surrénalien sont autorisés.
  • Vaccin vivant dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Traitement antérieur par relatlimab ou tout autre agent ciblant LAG-3.
  • Traitement à base de plantes (ex : compléments alimentaires à base de plantes ou médicaments traditionnels chinois), destiné à un support de l’état général ou à traiter le mélanome, dans les 2 semaines précédant la randomisation ou le début du traitement de l’étude.
  • Toxicités non résolues liées à un traitement antérieur ou à une intervention chirurgicale 14 jours avant la randomisation ou le début du traitement à l’étude.
  • Antécédent de toxicité ayant mis en jeu le pronostic vital liée à une immunothérapie antérieure (par ex : anticorps anti-CTLA-4 ou anti-PD-1/PD-L1 ou tout autre anticorps ou médicament ciblant spécifiquement les voies de co-stimulation des lymphocytes T ou les points de contrôle immunitaires). Les patients ayant eu des toxicités peu susceptibles de se reproduire avec des contre-mesures standard (par ex : hormonothérapie substitutive après une crise surrénalienne) sont autorisés.
  • Antécédents d'allergie ou d'hypersensibilité à un composant du traitement à l’étude.
  • Participation à une autre étude clinique.
  • Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Toute pathologie grave ou incontrôlée pouvant interférer avec la participation du patient à l’étude ou avec l’évaluation des résultats de l’étude.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.