Étude CR108401 : étude de phase 3 comparant l’efficacité de l'erdafitinib par rapport à celle de la vinflunine, du docétaxel ou du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer urothélial avancé, av...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3561

Étude CR108401 : étude de phase 3 comparant l’efficacité de l'erdafitinib par rapport à celle de la vinflunine, du docétaxel ou du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer urothélial avancé, avec des mutations du gène FGFR.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le carcinome urothélial est le plus fréquent des cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Le carcinome transitionnel de l’urothélium peut prendre naissance dans le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein. L’immunothérapie par pembrolizumab peut être proposée comme 2è ligne de traitement pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique après une 1re ligne de chimiothérapie par mitomycine, vinflunine ou docétaxel. Les récepteurs FGFR sont des récepteurs à tyrosine kinase. Ces récepteurs sont impliqués dans la différenciation et la prolifération des cellules cancéreuses. L’erdafitinib est un inhibiteur du FGFR sous-groupe de tyrosine kinase qui bloque la différenciation, la prolifération, la vascularisation et la survie des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l'erdafitinib par rapport à celle de la vinflunine, du docétaxel ou du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer urothélial avancé, avec des mutations du gène FGFR. Les patients seront répartis en 2 groupes selon leur éligibilité moléculaire à la mutation du gène FGFR et selon qu’ils ont reçu ou non un traitement antérieur par anti-PDL1. Les patients du 1er groupe ayant reçu un traitement antérieur par un anti-PDL1 seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : - Les patients du 1er sous-groupe recevront de l’erdafitinib 1 fois par jour. Le traitement sera répété pendant 21 jours en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 2e sous-groupe recevront de la vinflunine ou du docétaxel. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe n’ayant pas reçu un traitement antérieur par un anti-PDL1 seront répartis de façon aléatoire en 2 nouveaux sous-groupes : - Les patients du 3e sous-groupe recevront de l’erdafitinib 1 fois par jour. Le traitement sera répété pendant 21 jours en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 4e sous-groupe recevront du pembrolizumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 2 ans après le début de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles. Les patients sont répartis en 2 cohortes selon qu’ils ont reçu ou non un traitement antérieur par un anti-PDL1. Cohorte 1 : les patients ayant reçu un traitement antérieur par anti-PDL1 sont randomisés en 2 bras. - Bras 1A : les patients reçoivent de l’erdafitinib PO 1 fois par jour. Le traitement est répété pendant 21 jours en l’absence de progression de maladie ou de toxicités. - Bras 1B : les patients reçoivent de la vinflunine IV ou du docétaxel IV. Le traitement est répété tous les 21 jours en l’absence de progression de maladie ou de toxicités. Cohorte 2 : les patients n’ayant pas reçu un traitement antérieur par un anti-PDL1 sont randomisés en 2 bras. - Bras 2A : les patients reçoivent de l’erdafitinib PO 1 fois par jour. Le traitement est répété pendant 21 jours en l’absence de progression de maladie ou de toxicités. - Bras 2B : les patients reçoivent du pembrolizumab IV. Le traitement est répété tous les 21 jours en l’absence de progression de maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pour une durée maximale de 2 ans après le début de l’étude.;


Objectif principal

Évaluer la survie globale.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie sans progression selon les critères RECIST v1.1. Évaluer le taux de réponse globale selon les critères RECIST v1.1. Déterminer le temps d'aggravation des symptômes et de l'état de santé du patient pour une évaluation fonctionnelle du traitement du cancer. Évaluer le changement du niveau de gravité globale à l’aide du score SIGP, de l’échelle visuelle analogique et du questionnaire EQ-5D-5L. Évaluer la durée de la réponse. Évaluer la sécurité à partir du nombre de participants présentant des événements indésirables. Évaluer la clairance orale de l'erdafitinib. Évaluer les paramètres pharmacocinétiques de l’erdafitinib.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Carcinome à cellules transitionnelles de l'urothélium confirmé histologiquement. Des composants mineurs
  • Cancer urothélial métastatique ou chirurgicalement non résécable.
  • Maladie en progression documentée avant la randomisation.
  • Eligibilité moléculaire appropriée.
  • Cancer métastatique de l’urothélium traité par une seule ligne de traitement systémique antérieur, par une chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante et ont présenté une progression de la maladie dans les 12 mois suivant la fin du traitement.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Fonction de la moelle osseuse, du foie et des reins adéquates.
  • Test de grossesse sérique ou urinaire négatif avant le début du traitement de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases symptomatiques du système nerveux central.
  • Anomalie cornéenne ou rétinienne pouvant accroître le risque de toxicité oculaire ou l’état du cristallin (ex : cataracte sénile mature ou hypermature non traitée, affectant l’acuité visuelle et altérant la capacité d’interprétation du test de la grille d’Amsler).
  • Ulcères de la peau / de décubitus, ulcères de jambe chroniques, ulcères de l’estomac connus pouvant réduire la capacité de cicatrisation des plaies ou incisions non cicatrisées.
  • Tumeurs malignes actives à l’exceptions du cancer urothélial, du cancer de la peau traité au cours des 24 derniers mois considéré comme complètement guéri, du cancer de la prostate localisé avec un score de Gleason de 6 traité au cours des 24 derniers mois ou non traité et sous surveillance et du cancer de la prostate localisé avec un score de Gleason de 3 ou 4 ayant été traité plus de 12 mois avant le début de l'étude et considéré comme complètement guéri.
  • Antécédents de maladie cardiovasculaire non contrôlée.
  • Traitement antérieur par un inhibiteur du récepteur du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR).
  • Chimiothérapie antérieure par anti-PDL1 en association ou en traitement d'entretien à l’exception d’un anti-PDL1 utilisé seul chez les patients non éligibles au traitement par cisplatine.
  • Allergies, hypersensibilité ou intolérance connues à l'erdafitinib ou à ses excipients.
  • Participation à une autre étude clinique à visée thérapeutique ou traitement par tout autre agent expérimental dans les 30 jours précédant la randomisation.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.