Étude COAST : étude de phase 2 randomisée comparant la sécurité et l’efficacité du durvalumab seul ou associé à des nouveaux agents thérapeutiques, chez des patients ayant un cancer du poumon non à pe...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3977

Étude COAST : étude de phase 2 randomisée comparant la sécurité et l’efficacité du durvalumab seul ou associé à des nouveaux agents thérapeutiques, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 3 localement avancé et non résécable.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie, parmi lesquelles le durvalumab est actuellement indiqué en monothérapie dans le traitement de certains cancer bronchique non à petites cellules. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. Le monalizumab et oléclumab sont des anticorps monoclonaux qui se lie sélectivement à des protéines des cellules cancéreuses ce qui rétablit également la réponse anti-tumorale du système immunitaire. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité et l’efficacité du durvalumab seul ou associé à des nouveaux agents thérapeutiques chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 3 localement avancé et non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. D’autres groupes pourront être ajoutés au cours de l’étude. Les patients du 1er groupe recevront du durvalumab, toutes les 4 semaines associé à du l’oléclumab, toutes les 2 semaines pendant 2 mois, puis toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 12 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du durvalumab, toutes les 4 semaines associé à du monalizumab, toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 12 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du durvalumab, toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 12 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 8 semaines la 1ère année, toutes les 12 semaines la 2ème année puis tous les 6 mois jusqu’à 60 mois pour des examens biologiques et biochimiques et pour le suivi de la maladie par scan. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 60 mois.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 3 bras. D’autres bras pourront être ajoutés au cours de l’étude. - Bras A : les patients reçoivent du durvalumab IV, toutes les 4 semaines associé à du l’oléclumab IV, toutes les 2 semaines pendant 2 mois, puis toutes les 4 semaines. Le traitement est répété jusqu’à 12 mois, en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras B : les patients reçoivent du durvalumab IV, toutes les 4 semaines associé à du monalizumab IV, toutes les 2 semaines. Le traitement est répété jusqu’à 12 mois en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras C : les patients reçoivent du durvalumab IV, toutes les 4 semaines. Le traitement est répété jusqu’à 12 mois, en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont revus toutes les 8 semaines la 1ère année, toutes les 12 semaines la 2ème année puis tous les 6 mois jusqu’à 60 mois pour des examens biologiques et biochimiques et pour le suivi de la maladie par scan. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 60 mois.;


Objectif principal

Comparer l’activité antitumorale du durvalumab seul à celle du durvalumab en association avec de nouveaux agents selon le taux de réponses objectives selon les critères RECIST v1.1.;


Objectif secondaire

Évaluer la sécurité et la tolérance du durvalumab seul et ou associé à de nouveaux agents thérapeutiques. Comparer l'efficacité du durvalumab seul par rapport au durvalumab associé à de nouveaux agents selon la durée de la réponse, le contrôle de la maladie et la survie sans progression selon les critères RECIST v1.1. Évaluer l’immunogénicité du durvalumab seul ou en combinaison. Évaluer les paramètres pharmacocinétiques.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Poids ≥ 35 kg.
  • Cancer bronchique non à petites cellules de stade 3 histologiquement ou cytologiquement confirmé, localement avancé et non opérable.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Fourniture d'un échantillon de tissu tumoral à partir du diagnostic original établi avant le début de la chimio-radiothérapie (les blocs de tissu tumoral ou les lames non colorées sont acceptables).
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,0 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 1,5 x LNS (en l’absence de syndrome de Gilbert) et transaminases ≤ 2,5 x LNS.
  • Fonction cardiaque : intervalle QT corrigé
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 40 mL/min.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 180 jours après la fin du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Histologie mixte du cancer du poumon à petites cellules et non à petites cellules.
  • Antécédents documentés ou maladie active auto-immune ou inflammatoires (notamment maladie intestinale inflammatoire [ex : colite ou maladie de Crohn], diverticulite [à l'exception de la diverticulose], lupus érythémateux systémique, syndrome de Sarcoïdose ou syndrome de Wegener [granulomatose avec polyangéite, maladie de Graves,] polyarthrite rhumatoïde, hypophysite, uvéite, etc.]). Les patients ayant un vitiligo, alopécie, hypothyroïdie (suite au syndrome de Hashimoto, par exemple) stables sous hormone, une affection cutanée chronique ne nécessitant pas de traitement systémique et une maladie coeliaque contrôlés par le régime alimentaire seul sont autorisés.
  • Antécédents d'immunodéficience primaire active.
  • Maladie intercurrente non contrôlée.
  • Infection en cours ou active.
  • Maladie pulmonaire interstitielle.
  • Troubles gastro-intestinaux chroniques graves associés à une diarrhée.
  • Antécédent d’autre tumeur maligne primaire. Les patients ayantde tumeur maligne traitée avec une intention curative et sans maladie active connue ≥ 5 ans avant la première dose du médicament à l'étude et présentant un faible risque de récurrence, d’un cancer de la peau ou mélanome malin non adéquat, sans signes de maladie ou d’un carcinome correctement traité in situ sans signe de maladie sont autorisés.
  • Insuffisance cardiaque congestive de classe ≥ 3 (NYHA), infarctus du myocarde, attaque ischémique transitoire ou accident vasculaire cérébral au cours des 6 derniers mois ou antécédent de thrombose veineuse dans les 3 mois ; insuffisance cardiaque congestive symptomatique, hypertension non contrôlée, angine de poitrine instable, arythmie cardiaque.
  • Patient n’ayant pas terminé sans progresser une chimio-radiothérapie concomitante définitive dans les 28 jours précédant la randomisation dans l'étude. La radiothérapie définitive fait référence à une dose totale ≥ 60 Gy à 1,8 Gy par fraction ou dose bio-équivalent. La chimiothérapie concurrente fait référence à un doublet à base de platine. L’administration finale de la chimiothérapie doit prendre fin avant ou en même temps que la dernière dose de rayonnement.
  • Utilisation actuelle ou dans les 14 jours de médicaments immunosuppresseurs. Les patients ayant des injections intranasales, inhalées, de stéroïdes topiques ou locales ; es corticostéroïdes systémiques aux doses physiologiques ne doivent pas dépasser 10 mg / jour de prednisone ou son équivalent ; stéroïdes en tant que prémédication pour des réactions d'hypersensibilité sont autorisésk v.
  • Vaccin vivant atténué dans les 30 jours précédant l’inclusion.
  • Antécédent d’allogreffe de tissu/ou greffe d’un organe solide.
  • Intervention chirurgicale majeure dans les 28 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur non revenues à un grade ≤ 2 (CTCAE).
  • Antécédents de pneumonie de grade ≥ 2 suite à une chimiothérapie antérieure.
  • Hypersensibilité à la substance active ou à tout excipient des produits expérimentaux. Antécédents d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants du traitement à l’étude.
  • Participation à la planification et / ou à la réalisation de l'étude (concerne à la fois le personnel du sponsor et / ou le personnel du site de l'étude).
  • Participation en cours à une autre recherche clinique ou traitement avec un agent expérimental ou utilisation d’un dispositif expérimental dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
  • Toute condition médicale, psychiatrique ou anomalie de laboratoire pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.