CTKI258A2302 : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité et la tolérance du dovitinib (TKI258) et du sorafénib, chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales métastatique et ne répon...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1808

CTKI258A2302 : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité et la tolérance du dovitinib (TKI258) et du sorafénib, chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales métastatique et ne répondant pas aux traitements antiangiogéniques. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est de comparer la tolérance et l’efficacité du dovitinib et du sorafénib, chez des patients ayant un cancer du rein métastatique et ne répondant pas aux traitements antiangiogéniques. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront du dovitinib et les patients du deuxième groupe du sorafénib. Les patients seront suivis tous les deux mois pendant la première année, puis tous les trois mois la deuxième année. Ce suivi comprendra notamment des examens radiologiques. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront participer à une étude évaluant la qualité de vie. Pour cela, ils complèteront des questionnaires, lors de différentes visites de suivi de l’essai.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 3, randomisé et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras: - Bras A : Les patients reçoivent du dovitinib PO. - Bras B : Les patients reçoivent du sorafénib PO. Les patients sont suivis tous les 2 mois pendant un an, puis tous les 3 mois pendant un an. Ce suivi comprend des examens radiologiques (radiographie, scintigraphie osseuse, tomodensitométrie ou IRM). Une étude évaluant la qualité de vie est également faite pendant cette étude.;


Objectif principal

Comparer le dovitinib au sorafénib en termes de survie sans progression (déterminée par un examen radiologique).;


Objectif secondaire

Comparer la survie globale avec dovitinib ou sorafénib. Comparer la survie sans progression avec dovitinib ou sorafénib. Comparer le taux de réponse globale avec dovitinib ou sorafénib. Comparer la tolérance du dovitinib et du sorafénib. Comparer les évènements déclarés par les patients recevant le dovitinib ou le sorafénib : symptomes liés à la maladie (FKSI-DRS), qualité de vie (questionnaire EORTC QLQ-C30). Caractériser la pharmacocinétique du dovitinib.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Carcinome à cellules rénales métastatique (confirmation histologique ou cytologique de carcinome à cellules claires).
  • Une seule thérapie préalable ciblant le VEGF (sunitinib, pazopanib, axitinib, tivozanib ou bévacizumab) et un traitement préalable avec un inhibiteur de mTOR (évérolimus, temsirolimus ou ridaforolimus).
  • Traitement antérieur avec des cytokines ou un vaccin anti-cancer autorisé.
  • Progression de la maladie en cours ou dans les 6 mois suivant l’arrêt des thérapies par inhibiteur de mTOR ou par agent ciblant le VEGF.
  • Au moins une lésion mesurable (critères RECIST 1.1) par tomodensitométrie (CT Scan) ou IRM.
  • Indice de Karnofsky ≥ 70 %.
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L, hémoglobine >= 9 g/dL.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 1,5 x LNS.
  • Tests biologiques hépatiques : bilirubine ≤ 1,5 x LNS, transaminases
  • Test de grossesse négatif de moins de 14 jours pour les femmes en âge de procréer.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement antérieur par sorafénib dans le cadre d’une thérapie adjuvante, néoadjuvante ou des métastases.
  • Traitement antérieur par TKI258 ou brivanib dans le cadre d’une thérapie adjuvante, néoadjuvante ou des métastases.
  • Métastases cérébrales (un CT Scan ou IRM cérébral est requis avant la sélection).
  • Tout autre tumeur primaire au cours des 3 années précédant le début du traitement, excepté un carcinome basocellulaire, un carcinome à cellules squameuses, un cancer de la peau non-mélanome ou un carcinome in situ du col de l’utérus correctement traité.
  • Thérapie ciblée « à petites molécules » (sunitinib, pazopanib, axitinib, évérolimus et temsirolimus) si la dernière dose a été administrée moins de 2 semaines avant le début du traitement de cette étude ou si des effets secondaires de cette thérapie sont toujours présents.
  • Thérapie par nitrosouré ou mitomycine-C, si la dernière dose a été administrée moins de 6 semaines avant le début du traitement de cette étude ou si des effets secondaires de cette thérapie sont toujours présents.
  • Chimiothérapie, immunothérapie ou thérapie anticancer avec des anticorps monoclonaux si la dernière dose a été administrée moins de 4 semaines avant le début du traitement de cette étude ou si des effets secondaires de cette thérapie sont toujours présents.
  • Toute radiothérapie au cours des 4 semaines précédant le début du traitement de cette étude ou si une toxicité liée à cette radiothérapie persiste (radiothérapie palliative autorisée moins de 2 semaines avant le début de cette étude dans le cas de lésions osseuses).
  • Chirurgie importante (thoracique, intra-abdominale ou intra-pelvienne) au cours des 4 semaines précédant le début du traitement de cette étude ou si des effets secondaires liés persistants.
  • Antécédent d’embolie pulmonaire ou de thrombose veineuse profonde non traitée dans les 6 derniers mois.
  • Fonction cardiaque affaiblie ou maladie cardiaque cliniquement significative : antécédent d’arythmie ventriculaire incontrôlée, bradychardie, FEVG
  • Hypertension incontrôlée (pression artérielle systolique > 160 mmHg et/ou pression artérielle diastolique > 100 mmHg) avec ou sans médicament anti-hypertenseur.
  • Fonction gastro-intestinale affaiblie ou maladie gastro-intestinale pouvant altérer significativement l’absorption du TKI258 (maladie ulcéreuse, nausées, vomissement, diarrhée, syndrome de malabsorption ou résection de l’intestin grêle).
  • Cirrhose, hépatite chronique persistante ou active.
  • Traitement anticoagulant en cours avec des doses thérapeutiques de warfarine ou traitement antiagrégant plaquettaire (telle que Plavix®). L’acide acétylsalicylique à 81 mg/jour est autorisé.
  • Tout autre condition médicale concomitante sévère et/ou incontrôlée (telle qu’une infection ou un diabète) pouvant entrainer des risques inacceptables ou compromettre le respect du protocole.
  • Sérologie VIH positive.
  • Patient réticent ou incapable de se soumettre au protocole.
  • Femme enceinte ou allaitant.