Inter-B-NHL Ritux 2010 : Essai de phase 2-3 évaluant l’efficacité et la tolérance du rituximab en association avec une chimiothérapie standard, chez des patients jeunes ayant un lymphome ou une leucém...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1920

Inter-B-NHL Ritux 2010 : Essai de phase 2-3 évaluant l’efficacité et la tolérance du rituximab en association avec une chimiothérapie standard, chez des patients jeunes ayant un lymphome ou une leucémie à cellules B matures, de stade avancé. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | Entre 6 ans et 18 ans

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du rituximab en association avec une chimiothérapie standard, chez des patients jeunes ayant un lymphome ou une leucémie à cellules B matures, de stade avancé. Cet essai est composé de deux parties. Dans la première partie (phase 3) les patients ayant un lymphome de type Burkitt ou un lymphome à grandes cellules B sont classés en trois groupes selon l’extension du lymphome, puis répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes de traitement, au sein de chacun de ces groupes. Les patients du premier sous-groupe recevront une chimiothérapie standard adaptée à l’extension du lymphome. Les patients du deuxième sous-groupe recevront la même chimiothérapie que les patients du premier sous-groupe associée à des perfusions de rituximab. L’autre partie de l’essai (phase 2) concerne uniquement les patients ayant un lymphome primitif du médiastin à cellules B. Ces patients recevront six perfusions de rituximab, au début de chacune des six cures de chimiothérapie, comprenant de l’étoposide, de la vincristine, et de la doxorubicine en perfusion sur 4 jours, ainsi que du cyclophosphamide et de la prednisone. Les patients seront suivis pendant cinq ans après la fin du traitement. Les patients du premier sous-groupe recevront une chimiothérapie standard comprenant quatre phases d’administration. Les patients du deuxième sous-groupe recevront la même chimiothérapie que les patients du premier sous-groupe associée à des perfusions de rituximab lors de la deuxième et troisième phase. Les patients seront suivis pendant cinq ans après la fin du traitement.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai international, multicentrique comportant une phase 2, non-randomisée et une phase 3, randomisée.. Phase 2 (Lymphome primitif du médiastin à cellules B) : Les patients reçoivent 6 injections de rituximab IV, au début de chacune des 6 cures de chimiothérapie de type DA-EPOCH, comprenant de l’étoposide, de la doxorubicine et de la vincristine en perfusion de 4 jours, ainsi que de la prednisone et , du cyclophosphamide.. Phase 3: Les autres lymphomes B matures de l’enfant (Burkitt et diffus à grandes cellules B) Les patients sont répartis en 3 groupes selon l’extension du lymphome, puis randomisés en 2 bras de traitement au sein de chacun de ces groupes. - Bras A : Les patients reçoivent la chimiothérapie standard de type LMB comprenant une préphase, une phase d’induction, une phase de consolidation +/- une phase de maintenance. - Bras B : Les patient reçoivent le même schéma thérapeutique que dans le bras A avec en plus du rituximab IV; 2 injections avant les 2 premières cures d’induction et 1 injection avant chaque cure de consolidation de la chimiothérapie standard. Les patients sont suivis pendant 5 ans après la fin du traitement.;


Objectif principal

Phase 2 : Déterminer l’efficacité du protocole DA-EPOCH + rituximab , en termes de survie sans évènement. Phase 3 : tester si l’addition de 6 injections de rituximab à la chimiothérapie standard LMB améliore la survie sans évènement en comparaison avec celle obtenue avec la même chimiothérapie seule;


Objectif secondaire

Etudier le taux de rémission complète et de survie globale. Evaluer la tolérance de tous les bras de traitement : incluant le taux de morts toxiques, d’évènements graves (NCI-CTC V4), toxicité cardiaque (CTC grade 2-5 et évolution de la FEVG et FRVG), nombres de transfusion de plaquettes et de culots globulaires, de réactions lors des perfusions de rituximab et d’admission en unités de soins intensifs. Etudier le taux de patients ayant un niveau anormalement bas d’immunoglobulines (IgM, IgA, IgG) et de lymphocytes un an après le début du traitement et jusqu’à 5 ans de recul, et étudier les besoins en perfusion d’immunoglobulines et les niveaux d’anticorps postvaccinaux à un an (anticorps en rapport avec les vaccinations faites avant le traitement du LNH et éventuellement après si nécessaire). Phase 2 : Etudier les risques à long terme du protocole DA-EPOCH-R (tous les évènements liés au traitement), et en particulier les risques cardiaques liés à l’adriamycine donnée à des doses plus élevées que celles habituellement utilisées chez l’enfant, mais donnée en perfusion de 96h (i.e. évaluation des grades 2-5 CTC et évolution des FEVG et FRVG). Phase 3 : Etudier les risques à long terme (au moins 5 ans) de l’utilisation du rituximab en association avec la chimiothérapie, comparés à ceux de la chimiothérapie seule (tous les évènements liés, de façon certaine ou probable, au traitement).


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 6 mois et
  • Phase 2 : Lymphome primitif du médiastin à cellules B prouvé histo-cytologiquement.
  • Phase 3 : Lymphome ou leucémie de Burkitt (LA-B) ou lymphome diffus à grandes cellules B ou lymphome B agressif non sous classable, prouvé histologiquement ou cytologiquement, de stade 3 avec un taux de LDH élevé (> 2 x LNS), ou tout stade 4.
  • Bilan initial complet dans les 8 jours précédant le début du traitement.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé par les parents ou le tuteur légal.

Critère de non inclusion

  • Lymphome folliculaire, de type MALT et de la zone marginale.
  • Phase 2 : atteinte du système nerveux central.
  • Cellules tumorales négatives pour CD20. L’absence de résultats due à des problèmes techniques, mais en présence d’autres caractéristiques très en faveur d’un Burkitt ou d’un DLBCL, incluant les anomalies génétiques et phénotypiques, n’est pas un critère d’exclusion.
  • Immunodéficience congénitale ou syndrome de cassures chromosomiques.
  • Antécédent de transplantation d’organe.
  • Antécédent d’autre cancer.
  • Sérologie VIH ou VHB positive connue.
  • Infection virale sévère et active. Une infection sévère (telle qu’une septicémie ou une pneumonie) doit être contrôlée au moment de la randomisation.
  • Traitement anticancéreux antérieur ou actuel, excepté des corticoïdes pendant moins d’une semaine.
  • Exposition antérieure au rituximab.
  • Incapacité à adhérer au suivi programmé et aux instructions concernant la prise en charge des complications.
  • Femme enceinte ou allaitant.