Étude MINER : étude de cohorte translationnelle évaluant l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie modulatrice de point de contrôle immunitai...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3535

Étude MINER : étude de cohorte translationnelle évaluant l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie modulatrice de point de contrôle immunitaire chez des patients ayant des tumeurs solides avancées.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme par exemple le cancer du sein, et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif, comme par exemple le cancer des os. L'immunothérapie est un traitement qui vise à mobiliser les défenses immunitaires du patient contre sa maladie. Il s'agit d'une piste importante de la recherche cancérologique actuelle. Plusieurs traitements d'immunothérapie sont d'ores et déjà disponibles. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les patients seront répartis en 5 groupes selon leur type de pathologie. Tous les patients recevront un traitement agissant sur le système immunitaire selon les indications du résumé des caractéristiques du produit ou selon le protocole s’il s’agit d’un produit administré dans le contexte d’un protocole de recherche clinique. Des échantillons de biopsie tumorale (si applicable) et des échantillons sanguins seront prélevés 2 semaines avant le début du traitement et des échantillons sanguins supplémentaires seront prélevés avant la troisième et la cinquième administration du traitement (correspondant, selon le schéma thérapeutique, à la fin de la semaine 4, 6 ou 8 et à la fin de la semaine 8, 12 ou 16 respectivement) et au moment de l’arrêt définitif du traitement. Un échantillon tumoral sera prélevé en cas de procédure chirurgicale ou biopsie tumorale. En cas d'arrêt définitif du traitement avant la 5e administration du traitement, des échantillons sanguins seront prélevés à ce moment et les autres échantillonnages seront maintenus comme prévu. Après la fin du traitement, des échantillons sanguins seront prélevés 2 fois par an (si possible) jusqu’à progression de la maladie.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de cohorte translationnelle multicentrique. Les patients sont répartis en 5 cohortes selon leur type de pathologie. Tous les patients reçoivent un modulateur de point de contrôle immunitaire selon les indications du résumé des caractéristiques du produit ou selon le protocole s’il s’agit d’un produit administré dans le contexte d’un protocole de recherche clinique. Des échantillons de biopsie tumorale (si applicable) et des échantillons sanguins sont prélevés 2 semaines avant le début du traitement et des échantillons sanguins supplémentaires sont prélevés avant la troisième et la cinquième administration du traitement (correspondant, selon le schéma thérapeutique, à la fin de la semaine 4, 6 ou 8 et à la fin de la semaine 8, 12 ou 16 respectivement) et au moment de l’arrêt définitif du traitement. Un échantillon tumoral est prélevé en cas de procédure chirurgicale ou biopsie tumorale. En cas d'arrêt définitif du traitement avant la 5e administration du traitement, des échantillons sanguins sont prélevés à ce moment et les autres échantillonnages sont maintenus comme prévu. Après la fin du traitement, des échantillons sanguins sont prélevés 2 fois par an (si possible) jusqu’à progression de la maladie.;


Objectif principal

Évaluer l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie par modulateurs de point de contrôle immunitaire.;


Objectif secondaire

Évaluer l’évolution de la réponse immunitaire antitumorale sous immunothérapie par modulateurs de point de contrôle immunitaire. Déterminer la signature moléculaire tumorale associée à la réponse clinique au traitement. Déterminer les marqueurs immunologiques de la réponse au traitement et de la toxicité immunologique associée au traitement.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Tumeur solide maligne (cancer du poumon non à petites cellules, cancer de la tête et du cou, mélanome excepté le mélanome de l’uvée) ou cancer de la vessie, métastatique ou non résécable, confirmé histologiquement, ou toute autre tumeur solide à un stade avancé pouvant répondre à une immunothérapie anticancéreuse.
  • Indication pour un traitement modulateur de point de contrôle immunitaire comme un anti-PD-1, un anti-PD-L1 ou un anti-CTLA-4 en monothérapie ou en association.
  • Échantillon de tumeur congelé et archivé disponible ou possibilité d’effectuer une biopsie tumorale de prétraitement.
  • Maladie mesurable (selon les critères RECIST v1.1 ou non).
  • Traitement actuel non débuté par un modulateur de point de contrôle immunitaire.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale en France.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Toute condition contre-indiquée avec des procédures d'échantillonnage de tumeur ou de sang exigées par le protocole.
  • Mélanome de l’uvée.
  • Maladie sévère ou non contrôlée (par ex : infection active ou troubles auto-immuns).
  • Toute condition psychologique, familiale, géographique ou sociale pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes de l’étude.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.