Etude NEO-Sarcomics : étude de biomarqueur visant à évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC (Complexity INDEX in SARComas) et l’efficacité d’une chimiothérapie chez des ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2978

Etude NEO-Sarcomics : étude de biomarqueur visant à évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC (Complexity INDEX in SARComas) et l’efficacité d’une chimiothérapie chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs malignes rares qui prennent naissance dans les cellules du tissu conjonctif ou du tissu de soutien. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager à d’autres parties du corps formant donc des métastases. Différents traitements sont proposés : l’intervention chirurgicale (traitement le plus courant), la radiothérapie (rayonnement détruisant les cellules cancéreuses) ou la chimiothérapie (médicaments cytotoxiques détruisant les cellules cancéreuses). Il a été identifié une signature moléculaire de gènes permettant de prédire le pronostic des sarcomes. Il s’agit de la CINSARC signature qui signifie « Complexity INDEX in SARComas ». Elle permet une meilleure évaluation du risque métastatique pour les patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC et l’efficacité d’une chimiothérapie néo-adjuvante à partir d’anthracyclines. Une biopsie sera effectuée dans les 2 semaines précédant le début du traitement si on ne dispose pas d’échantillons de la tumeur concernée. Les patients recevront une chimiothérapie néo-adjuvante pendant 6 cures de 21 jours avant l’intervention chirurgicale. Les patients seront hospitalisés du 1er au 3ème jour de chaque cure. L’intervention chirurgicale sera réalisée dans les 3 semaines après la fin de la chimiothérapie néo-adjuvante. Une radiothérapie post-opératoire pourra être proposée. Les patients seront suivis tous les 3 mois jusqu’à progression métastatique puis tous les 6 mois selon les procédures habituelles du centre.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude à visée pronostique, non randomisée et multicentrique. Si le matériel tumoral n’est pas disponible, une biopsie est effectuée dans les 2 semaines précédant le début du traitement. Les patients reçoivent une chimiothérapie néo-adjuvante à base d’anthracyclines contenant au moins de la doxorubicine et de l’ifosfamide. Ce traitement est répété jusqu’à 6 cures avant l’intervention chirurgicale. Les patients sont hospitalisés de J1 à J3 de chaque cure de 21 jours. L’intervention chirurgicale est réalisée dans les 3 semaines après la fin de la chimiothérapie néo-adjuvante. Une radiothérapie post-opératoire peut être proposée. Les patients sont suivis tous les 3 mois jusqu’à progression métastatique puis tous les 6 mois jusqu’au décès ou date de fin d’étude.;


Objectif principal

Evaluation de l’association entre la signature CINSARC et l’efficacité d’une chimiothérapie néo-adjuvante à partir d’anthracyclines. Valider de façon prospective la signature CINSARC en tant que facteur pronostique de la survie sans métastase (MFS).;


Objectif secondaire

Evaluer l’association entre la signature CINSARC et la survie globale (OS). Identifier et valider des critères reproductibles de réponse histologique chimiothérapie néo-adjuvante à partir d’anthracyclines : évaluer l’association entre proportion de cellules tumorales identifiables, fibrose et nécrose avec les critères d’efficacité. Evaluer l’association entre la signature CINSARC et la réponse histologique (pièce opératoire). La réponse histologique sera définie à partir de 3 scores histologiques : proportion de cellules tumorales identifiables, fibrose et nécrose sur la pièce opératoire. Caractériser une nouvelle signature moléculaire à partir de données d’expression, dans le cas où la signature CINSARC s’avérait non associée à la réponse à la chimiothérapie. Dans le cas où la signature CINSARC est non associée à la réponse à la chimiothérapie, les données d’expression seront utilisées afin de développer une signature moléculaire pour prédire la réponse à la chimiothérapie. Identifier des mécanismes moléculaires impliqués dans la résistance à la chimiothérapie en corrélant les données de transcriptôme à la réponse à la chimiothérapie. Déterminer les effets secondaires liés à la procédure de biopsie. Evaluer l’efficacité de la chimiothérapie en termes de proportion de cellules tumorales identifiées sur la pièce opératoire (réponse histologique).


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Sarcome des tissus mous confirmé histologiquement (relecture centralisée nécessaire en cas de prise en charge en dehors d’un centre ne participant pas au réseau RRePS), non métastatique pour lequel une chimiothérapie préopératoire a été retenue par une équipe sarcome pluridisciplinaire.
  • Maladie mesurable en dehors de champs d’irradiation (RECIST v1.1).
  • Disponibilité de matériel tumoral archivé (congelé). Si le matériel archivé est de qualité et/ou de quantité insuffisante pour la réalisation des analyses moléculaires prévues par le protocole patient acceptant la réalisation d’une micro-biopsie complémentaire réalisée dans l’un des centres du réseau NETSARC labellisé par l’INCa.
  • Chimiothérapie néo-adjuvante à base d’anthracyclines, proposée comme la meilleure option thérapeutique.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Patient affilié à un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Diagnostic histologique autre que celui d’un sarcome des tissus mous.
  • Sous-type histologiques suivants : liposarcome bien différencié, sarcome alvéolaire des parties molles, dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand, sarcome à cellules claires et rhabdomyosarcome.
  • Pathologie cancéreuse antérieure ou concomitante diagnostiquée ou traitée dans les deux dernières années, exception faite des carcinomes in situ du col utérin ou carcinome basocellulaire/spinocellulaire de la peau et des carcinomes in situ de la vessie correctement traités.
  • Traitement antérieur pour le sarcome.
  • Contre-indication à l’administration d’une chimiothérapie selon le jugement de l’investigateur.
  • Contre-indication à l’administration de produit de contraste pour les patients nécessitant une évaluation tumorale avec injection (scanner ou IRM).
  • Patient participant à une autre étude clinique et/ou traités par un médicament à l’étude dans les 30 jours avant l’entrée dans l’étude.
  • Participation antérieure à cette étude.
  • Facteurs géographiques, sociaux ou psychologiques rendant le patient incapable de se soumettre au suivi et aux procédures de l’étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.