Étude SGN22E-001 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l'activité anticancéreuse de l’enfortumab vedotin chez des patients ayant un cancer urothélial localement avancé ou métastatique ayant précé...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3603

Étude SGN22E-001 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l'activité anticancéreuse de l’enfortumab vedotin chez des patients ayant un cancer urothélial localement avancé ou métastatique ayant précédemment reçu un traitement par inhibiteurs de point de contrôle immunitaire et éligibles ou non à une chimiothérapie à base de platine.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Le carcinome urothélial, aussi appelé carcinome transitionnel touche l’épithélium transitionnel, qui est le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein, soit la partie du rein qui recueille l’urine. Le carcinome urothélial invasif se développe du revêtement de la vessie jusque dans les couches profondes de la paroi de cet organe et peut se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie à base de platine, car 20 % des cancers de vessie sont localement avancés ou métastatiques lors du diagnostic initial et vont récidiver localement ou développer des métastases. L’enfortumab-vedotin est un anticorps monoclonal anti-Nectin-4 fixé à un agent de destruction cellulaire, le MMAE. L’enfortumab-vedotin est le premier agent à cibler la Nectine-4, qui est exprimée sur de nombreuses tumeurs solides, avec une expression particulièrement uniforme sur les cancers de la vessie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l'activité anticancéreuse de l’enfortumab vedotin chez des patients ayant un cancer urothélial localement avancé ou métastatique ayant précédemment reçu un traitement par inhibiteurs de point de contrôle immunitaires et éligibles ou non à une chimiothérapie à base de platine. Les patients sont repartis en 2 groupes selon leur éligibilité à une chimiothérapie à base de platine. Tous les patients recevront de l’enfortumab vedotin le 1er, le 8e et le 15e jour de chaque cure de 28 jours. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression de la maladie et de d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Les patients sont repartis en 2 cohortes selon leur éligibilité à une chimiothérapie à base de platine. Tous les patients reçoivent de l’enfortumab vedotin IV à J1, J8 et J15 de chaque cure. Le traitement est répété tous les 28 jours en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 3 ans.;


Objectif principal

Évaluer le taux de réponse objective.;


Objectif secondaire

Evaluer la durée de réponse. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer la survie sans progression. Évaluer le taux de réponse objective par l’investigateur. Évaluer la durée de réponse par l’investigateur. Évaluer la survenue des évènements indésirables. Évaluer l’incidence des anomalies de laboratoire. Évaluer les paramètres pharmacocinétiques de l’enfortumab vedotin, monométhyl auristatine E, des anticorps totaux. Évaluer l’incidence des anticorps anti thérapeutiques contre l'enfortumab vedotin.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Carcinome urothélial documenté de manière histologique.
  • Maladie métastatique ou maladie localement avancée non résécable.
  • Traitement par inhibiteurs du point de contrôle immunitaire dans un contexte de cancer urothélial localement avancé ou métastatique, éligible ou non à une chimiothérapie à base de platine. Les patients ayant reçu un traitement par inhibiteurs de point de contrôle avec une maladie récurrente ou évolutive pendant le traitement ou dans les 3 mois suivant la fin du traitement sont autorisés.
  • Progression ou récidive du cancer urothélial pendant ou après le traitement le plus récent.
  • Échantillons de tissus tumoraux doivent être disponibles.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases actives du système nerveux central.
  • Myocardite, colite, uvéite ou pneumonie liée à l’immunothérapie.
  • Douleur liée à la tumeur non contrôlée ou compression imminente de la moelle épinière.
  • Neuropathie motrice ou non de grade ≥2.
  • Participation antérieure à une étude sur l'enfortumab vedotin ou à un traitement antérieur avec d'autres anticorps-médicaments à base de monométhyl auristatine E.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.