Étude BRAPP2 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF2497

Étude BRAPP2 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD (adriamycine, bléomycine, vinblastine et dacarbazine).

Femme et Homme | Entre 18 ans et 65 ans

Extrait

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD. Les patients reçoivent deux cures d’une chimiothérapie de type ABVD, à base d’adriamycine, bléomycine, vinblastine et de dacarbazine avant l’inclusion. Après l’inclusion, les patients recevront une chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, comprenant du cyclophosphamide et de la doxorubicine administrés en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de la vincristine et de la bléomycine administrées en perfusion intraveineuse au huitième jour de chaque cure, de l’étoposide administré en perfusion intraveineuse les trois premiers jours de chaque cure, des comprimés de procarbazine et de prednisone administrés les sept premiers jours de chaque cure, et du G-CSF administré en injection sous cutanée à partir du neuvième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant deux cures, suivis d’une radiothérapie au niveau des sites atteints. Quatre à six semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du brentuximab vedotin administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines pendant huit cures. Une tomographie par émission de positons (TEP) sera réalisée après les deux cures de chimiothérapie de type ABVD, puis après les deux cures de chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, et enfin après la dernière administration de brentuximab vedotin. Les patients seront revus tous les trois mois pendant la première année, puis tous les six mois les deux années suivantes. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un bilan biologique, et un scanner du cou et du thorax.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Les patients ont reçu 2 cures d’une chimiothérapie de type ABVD, à base d’adriamycine, bléomycine, vinblastine et de dacarbazine avant l’inclusion. Après l’inclusion, les patients reçoivent 2 cures de chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, toutes les 3 semaines, comprenant du cyclophosphamide et de la doxorubicine en perfusion IV à J1, de la vincristine et de la bléomycine en perfusion IV à J8, de l’étoposide en perfusion IV de J1 à J3, du procarbazine et de la prednisone PO de J1 à J7, et du G-CSF en injection SC à partir de J9, suivies d’une radiothérapie de 30 Gy localisée aux sites atteints. Quatre à six semaines après la fin de la radiothérapie, les patients reçoivent du brentuximab vedotin en perfusion IV, tous les 21 jours pendant 8 cures. Une TEP est réalisée après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD, puis après 2 cures de chimiothérapie de type BEACOPP renforcé et enfin après la dernière administration de brentuximab vedotin. Les patients sont revus tous les 3 mois pendant la première année, puis tous les 6 mois les 2 années suivantes. Le bilan de suivi comprend un examen clinique, un bilan biologique, et un scanner du cou et du thorax.;


Objectif principal

Évaluer la survie sans progression à 2 ans.;


Objectif secondaire

Évaluer la sécurité et l’évaluation des toxicités (hématologique, neurologique, cardiaque et pulmonaire) du brentuximab vedotin administré après une radiothérapie. Évaluer le taux de réponse complète à la fin dutraitement (Cheson 2007). Évaluer la survie globale.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans et ≤ 65 ans.
  • Lymphome hodgkinien CD30+ confirmé histologiquement.
  • Stades I et II sus-diaphragmatiques selon Ann Arbor (patient favorable (F) et défavorable (U) selon les facteurs de pronostic clinique EORTC/GELA).
  • Tomographie par émission de positons (TEP) obligatoire effectuée au moment du diagnostic,
  • Chimiothérapie antérieure de type ABVD en traitement de première ligne avec une TEP positive après 2 cures (score 4-5, Deauville) sans maladie progressive.
  • Espérance de vie ≥ 6 mois.
  • Indice de performance ≤ 2 (ECOG).
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, hémoglobine >= 8 g/dL, plaquettes >= 75 x 109/L.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale
  • Fonction rénale : créatinine sérique 40 mL/min.
  • Fonction cardiaque : FEVG > 50% dans les 6 mois précédant la première dose du traitement à l’étude.
  • Patient affilié à la sécurité sociale.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer jusqu’à 6 mois après la fin du traitement, ou hommes et femmes chirurgicalement stérilisés, ou femmes ménopausées depuis au moins un an avant l’inclusion.
  • Patient disponible pour les prises de sang périodiques, les évaluations liées à l'étude et la prise en charge de la toxicité dans le centre où il est traité.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement antérieur par un anticorps anti-CD30.
  • Chimiothérapie antérieure non achevée à l’exception de l’ABVD, et/ou traitement expérimental dans les 5 demi-vies précédant la dernière dose de ce traitement.
  • Hypersensibilité connue à un des composants de brentuximab vedotin.
  • Maladie pulmonaire symptomatique.
  • Infarctus du myocarde dans les 2 années précédant l’inclusion.
  • Insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA).
  • Maladie cardiovasculaire incontrôlée comme : arythmie cardiaque, insuffisance cardiaque congestive, angine de poitrine, signe électrocardiographique d’ischémie aiguë ou anomalie du système de conduction actif.
  • Maladie cérébrale ou méningée connue quelle que soit l’étiologie, incluant les signes ou symptômes de leuco-encéphalopathie multifocale progressive.
  • Toute neuropathie périphérique sensitive ou motrice de grade ≥ 2.
  • Toute infection virale, bactérienne ou fongique nécessitant la prise d’antibiotique au moment de l’inclusion et se poursuivant jusqu’à 2 semaines avant la première prise de traitement.
  • Antécédent de malignité dans les 3 années précédentes, à l'exception d’un carcinome in situ, quel que soit le type, ayant fait l’objet d’une résection complète, ou de tumeur de la peau non mélanome.
  • Sérologie VIH positive ou infection par le virus de l’hépatite B incontrôlée, ou infection par le virus de l’hépatite C connue ou suspectée.
  • État mental altéré qui pourrait interférer avec une compliance au traitement à l’étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.