Étude LUX-Lung IO : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon ...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF3416

Étude LUX-Lung IO : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) représentent près de 85 % des cancers du poumon. Le carcinome épidermoïde, qui se développe habituellement dans les grosses bronches situées dans la partie centrale du poumon, est l’une des formes les plus fréquentes de cancers bronchiques non à petites cellules. Le cancer est d’abord limité aux bronches mais peut se propager à d’autres parties du poumon et aux structures voisines, voire atteindre d’autres parties du corps lorsque des métastases se forment. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie et l’afatinib est un médicament de thérapie ciblée. Tous deux ont démontré une activité anticancéreuse quand ils ont été administrés séparément. L’administration de l’afatinib associé au pembrolizumab pourrait augmenter la réponse à ces traitements. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique. Les patients recevront de l’afatinib par voie orale une fois par jour et du pembrolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou jusqu’à un maximum de 35 cures. Les patients qui ont arrêté le traitement avec un de ces médicaments pourront continuer à recevoir l’autre jusqu’à un maximum de 35 cures. À l’issue de cette période de traitement dans le cadre de l’étude, les patients pourront soit poursuivre le traitement par afatinib commercial (Giotrif®), soit recevoir un traitement alternatif ou des soins de support, selon la décision de l’investigateur. Les patients seront suivis pendant 2 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 non randomisée et multicentrique. Les patients reçoivent de l’afatinib PO une fois par jour et du pembrolizumab en IV toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie selon les critères RECIST 1.1, intolérance au traitement ou jusqu’à un maximum de 35 cures. Les patients qui arrêtent le traitement avec un de ces médicaments peuvent continuer à recevoir l’autre jusqu’à un maximum de 35 cures. À l’issue de cette période de traitement dans le cadre de l’étude, les patients peuvent soit poursuivre le traitement par afatinib commercial (Giotrif®), soit recevoir un traitement alternatif ou des soins de support, selon la décision de l’investigateur. Les patients sont suivis pendant 2 ans.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité de l’association afatinib-pembrolizumab.;


Objectif secondaire

Évaluer la réduction tumorale. Définir la dose qui sera recommandée en phase 2 (RP2D). Évaluer le profil de tolérance. Évaluer le contrôle de la maladie (DC). Évaluer la durée de la réponse objective (DoR). Évaluer la survie sans progression (PFS). Évaluer la survie globale (OS).


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Confirmation du diagnostic du cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) de type épidermoïde ou d’histologie mixte selon l’avis de l’investigateur.
  • Maladie localement avancée (stade 3B) ou métastatique (stade 4) et patient non éligible pour un traitement curatif.
  • Progression de la maladie ou rechute (selon le jugement de l’investigateur) pendant ou après au moins 2 cycles de traitement par chimiothérapie à base de sels de platine en première ligne du cancer du poumon non à petites cellules épidermoïde au stade 3B/4. Les patients en rechute dans les 6 mois suivant une chimiothérapie à visée (néo)adjuvante/curative ou en intention de traiter ou une radiochimiothérapie définitive peuvent être inclus.
  • Au moins une lésion cible mesurable selon les critères RECIST 1.1 (sauf lésion cérébrale). Pour les patients ne présentant qu’une seule lésion cible pour laquelle une biopsie est indiquée, imagerie de baseline réalisée au moins 2 semaines après la biopsie.
  • Biopsie tumorale fraîche pouvant être obtenue après rechute ou après progression pendant ou après un traitement antérieur (biopsies archivées autorisées si aucune biopsie fraîche ne peut être obtenue).
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 75 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS en cas de métastases hépatiques).
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 1,5 x LNS ou clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min si créatinine > 1,5 x LNS (clairance de la créatinine calculée selon les standards du centre).
  • Fonction de coagulation : IRN ou temps de prothrombine ≤ 1,5 x LNS en absence de traitement anticoagulant, temps de céphaline activée (aPTT) ≤ 1,5 x LNS an absence de traitement anticoagulant.
  • Test de grossesse sérique négatif dans les 72 h avant le début du traitement de l’étude.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins 120 jours après la fin du traitement avec le pembrolizumab et au moins 2 semaines après la fin du traitement avec l’afatinib.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Présence ou antécédent de métastases cérébrales et/ou de méningite carcinomateuse, sauf métastases cérébrales précédemment traitées à condition que les lésions soient considérées comme stables, sans progression sur imagerie par scanner ou IRM au cours des 4 semaines précédentes, que les symptômes neurologiques soient revenus à leur évaluation de baseline, qu’il n’y ait aucune nouvelle lésion ou évolution de lésions cérébrales et à condition qu’aucun traitement par corticoïdes n’ait été reçu dans les 7 jours précédant le début du traitement à l’étude. Les patients ayant une méningite carcinomateuse même cliniquement stable ne peuvent pas être inclus dans cette étude.
  • Maladie auto-immune ayant nécessité un traitement systémique dans les 2 ans (par exemple : agents modifiant la maladie, corticostéroïdes ou traitements immunosuppresseurs). La thérapie substitutive (par exemple : thyroxine, insuline, corticostéroïde substitutif à dose physiologique pour traiter une insuffisance surrénalienne ou hypophysaire) n’est pas considérée comme traitement systémique.
  • Diagnostic d’immunodéficience dans les 7 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Pneumopathie interstitielle (non infectieuse)/pneumonie antérieure ou actuelle nécessitant des stéroïdes.
  • Antécédent ou présence de troubles gastro-intestinaux non contrôlés pouvant affecter la prise ou l’absorption du produit à l’étude selon l’investigateur (ex. nausées, vomissements, maladie de Crohn, colite ulcéreuse, diarrhée chronique, malabsorption).
  • Maladie infectieuse active nécessitant une thérapie systémique ou pouvant augmenter le risque pour le patient selon l’investigateur.
  • Antécédent de tuberculose active.
  • Tout autre antécédent ou pathologie concomitante qui, selon l’investigateur, pourrait affecter la sécurité du patient ou compromettre l’évaluation de l’innocuité ou de l’efficacité du traitement à l’étude.
  • Tumeurs antérieures ou concomitantes sur d’autres sites que le poumon à l’exception des cancers de la peau non mélanomes traités, des carcinomes in situ du col de l’utérus traités, des carcinomes canalaires in situ traités, ou d’autres pathologies malignes traitées, en rémission depuis au moins 3 ans et considérées comme guéries.
  • Antécédent ou présence d’anomalies cardiovasculaires comme l’hypertension non contrôlée, l’insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 3, l’angor instable ou l’arythmie faiblement contrôlée cliniquement significative selon l’investigateur. Infarctus du myocarde dans les 6 derniers mois précédant le début du traitement.
  • Précédente thérapie avec un inhibiteur de checkpoint (sauf thérapie adjuvante ou néoadjuvante si terminée au moins 12 mois avant la rechute).
  • Précédente thérapie avec un inhibiteur de l’EGFR (sauf thérapie adjuvante ou néoadjuvante si terminée au moins 12 mois avant la rechute).
  • Chimiothérapie, thérapie avec un non-anti EGFR, hormonothérapie, dans les 2 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Traitement ou dispositif expérimental dans les 30 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Traitement avec un anticorps monoclonal (mAb) dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Traitement avec un vaccin vivant dans les 30 jours précédant le début du traitement à l’étude (les vaccins saisonniers comme le vaccin contre la grippe ne contenant pas de virus vivants sont autorisés).C
  • Corticothérapie systémique ou traitement immunosuppresseur dans les 7 jours précédant le début du traitement à l’étude (sauf corticothérapie à dose physiologique).
  • Traitements ou drogues incompatibles avec le traitement à l’étude.
  • Radiothérapie dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude (sauf radiothérapie palliative dans une zone autre que thoracique jusqu’à 2 semaines avant le début du traitement à l’étude et sauf radiothérapie palliative consistant en une dose unique pour le traitement des métastases symptomatiques dans les 2 semaines précédant le début du traitement et après discussion avec le promoteur).
  • Chirurgie majeure (selon l’investigateur) dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude ou chirurgie programmée durant l’étude.
  • Hypersensibilité connue à l’afatinib ou à ses excipients.
  • Hypersensibilité (Grade ≥ 3) connue au pembrolizumab ou à ses excipients.
  • Absence de rémission d’une chirurgie majeure ou toxicités liées à une thérapie anticancéreuse précédente non revenues aux valeurs de baseline ou à un grade CTCAE ≤ 1 à la visite C1V1 (à l’exception de l’alopécie et à l’exception d’une neuropathie sensorielle stable qui doit être de grade ≤ 2).
  • Troubles psychiatriques, abus de drogues, abus chronique d’alcool ou autre condition qui selon l’investigateur peut interférer avec la conduite de l’étude.
  • Troubles psychiatriques, abus de drogues, abus chronique d’alcool ou autre condition qui selon l’investigateur peut interférer avec la conduite de l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.