MO28072 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité du vemurafenib, chez des patients ayant un cancer porteur de la mutation BRAF V600. [essai clos aux inclusions]

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1852

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité du vemurafenib chez des patients ayant un cancer porteur de la mutation BRAF V600. Les patients recevront des comprimés de vemurafenib, deux fois par jour, jusqu’à la rechute ou une toxicité inacceptable. Les patients auront une visite de suivi un mois après l’arrêt du vemurafenib. Le bilan de suivi comprendra notamment un électrocardiogramme, un scanner thoracique et un examen pelvien ou anal. Les patients seront ensuite revus tous les trois mois après la dernière prise de vemurafenib, jusqu’au décès ou pendant une durée maximum d’un an.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 2, non randomisé et multicentrique. Les patients reçoivent du vemurafenib PO, 2 fois par jour, en cure de 28 jours, jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Au cours du traitement, les patients ont des visites de suivis à J1, J15 et J29, puis tous les 28 jours et une évaluation de tumorale toutes les 8 semaines (scanner ou IRM). A l’issue du traitement, les patients ont une visite de fin de traitement, puis des visites de suivi 28 jours après l’arrêt du vemurafenib. Le bilan de suivi comprend notamment un ECG, un scanner thoracique et un examen pelvien ou anal. Les patients sont ensuite revus tous les 3 mois après la dernière prise de vemurafenib et jusqu’au décès du patient ou pendant une durée maximum de 1 an.;


Objectif principal

Evaluer l’efficacité du vemurafenib.;


Objectif secondaire

Evaluer la sécurité et la tolérance du vemurafenib. Evaluer le taux de réponse globale, le bénéfice clinique (réponse complète (RC) ou réponse complète stringente (RCs), réponse partielle (RP) ou très bonne réponse partielle (TBRP) et maladie stable (MS)) du vemurafenib. Evaluer la durée de la réponse (DR) et le délai de réponse. Evaluer le temps jusqu’à progression, la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG).


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Tumeur solide : cancer confirmé histologiquement (hors mélanome et cancer papillaire de la thyroïde), porteur d’une mutation BRAF V600 et réfractaire au traitement standard ou pour lequel le traitement standard ou curatif n’existe pas ou n’est pas approprié selon l’investigateur.
  • Tumeur solide : tumeur mesurable selon les critères RECIST v1.1.
  • Tumeur solide : données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L.
  • Myélome multiple : diagnostic de MM confirmé, porteur d’une mutation BRAF V600, en rechute et/ou réfractaire.
  • Myélome multiple : au moins une première ligne de traitement antérieure pour un MM.
  • Myélome multiple : traitement antérieur par radiothérapie locale terminé depuis au moins 2 semaines.
  • Myélome multiple ; maladie mesurable : protéine M sérique > 0,5 g/dL, protéine M urinaire > 200 mg/24h, taux de FLC (chaînes légères libres) impliquées > 10 mg/dL (>100 mg/L) si le ratio de FLC est anormal.
  • Myélome multiple : données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,0 x 109/L, plaquettes >= 50 x 109/L.
  • Tous les effets indésirables dus au traitement systémique ou local le plus récent doivent être résolus.
  • Données hématologiques : hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 1,5 x LNS ou clairance de la créatine > 50 mL/min (formule de Cockroft-Gault).
  • Tests biologiques hépatiques : phosphatase alcaline ≤ 2,5 x LNS (
  • Indice de performance ≤ 2.
  • Test de grossesse sérique négatif pour les femmes en âge de procréer.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Mélanome, cancer papillaire de la thyroïde et hémopathies (à l’exception du mélanome multiple).
  • Maladie maligne non contrôlée (une maladie chronique ou à un stade précoce sera acceptée si elle est contrôlée et ne nécessite pas de traitement ou d’intervention).
  • MM pour lesquels la seule mise en évidence de cellules plasmocytaires est un plasmocytome solitaire extra-médullaire ou osseux.
  • Métastases du système nerveux central, actives ou non traitées. Les patients avec des métastases cérébrales sont éligibles s’ils sont asymptomatiques, non traités par corticothérapie et sans progression cérébrale de la maladie depuis ≥ 2 mois.
  • Antécédent de méningite carcinomateuse.
  • Tout traitement anticancéreux concomitant (par ex., chimiothérapie, autre thérapie ciblée, autre traitement expérimental, etc…) autre que celui administré dans cette étude.
  • Hypersensibilité connue au vemurafenib ou tout autre BRAF inhibiteur.
  • Traitement antérieur par un inhibiteur de BRAF ou de MEK (un traitement antérieur par sorafenib est autorisé).
  • Nausées et vomissements réfractaires, malabsorption, dérivation biliaire externe ou résection intestinale importante qui empêcherait une absorption suffisante.
  • Survenue de l’un des événements suivants dans les six mois précédant la première administration du vemurafenib : infarctus du myocarde, angine de poitrine sévère ou instable, insuffisance cardiaque congestive symptomatique, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire.
  • Embolie pulmonaire dans les 30 jours précédant la première administration du vemurafenib.
  • Hypertension non contrôlée par les traitements standards dans les 30 jours précédant la première administration du vemurafenib.
  • Antécédent ou présence de troubles du rythme ventriculaire ou auriculaire cliniquement significatifs ≥ grade 2 (NCI CTCAE, v4.0).
  • Intervalle QT corrigé (QTc) ≥ 450 msec à la visite de baseline ou antécédent de syndrome du QT long congénital, ou électrolytes anormaux non corrigés.
  • Affection médicale non contrôlée, telle qu’une infection nécessitant un traitement antibiotique intraveineux.
  • Autre affection médicale ou psychiatrique sévère, aiguë ou chronique, ou anomalie biologique pouvant augmenter le risque lié à la participation à l’étude ou à la prise du vemurafenib ou pouvant interférer avec l’interprétation des résultats de l’étude, selon l’appréciation de l’investigateur.
  • Incapacité à avaler des comprimés.
  • Impossibilité de se soumettre au suivi médical pour des raisons psychologiques, familiales, sociologiques ou géographiques.
  • Incapacité à respecter les autres exigences du protocole.
  • Femme enceinte ou allaitant.