Étude TG4001.12 : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du TG4001 associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs malignes récurrentes ou métastatiques positives pour le...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3707

Étude TG4001.12 : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du TG4001 associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs malignes récurrentes ou métastatiques positives pour le HPV-16, notamment le carcinome épidermoïde de la tête et du cou. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les cancers épidermoïdes se développent à partir d’un type de tissu cutané que l’on retrouve dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête du cou notamment. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. En première ligne, la chimiothérapie par cisplatine-fluorouracil et cetuximab est indiquée dans les carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou (SCCHN). En cas de rechute, le traitement pourra être composé de radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’avélumab est un anticorps monoclonal anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales en se liant à une protéine des cellules cancéreuses. Ainsi, il les empêche d’échapper au système immunitaire. Le TG4001 un vaccin anti-HPV thérapeutique déjà commercialisée aux Etats-Unis et utilisé chez des patients ayant des cancers liés à l’HPV16 en récidive. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du TG4001 associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs malignes récurrentes ou métastatiques positives pour le HPV-16, notamment le carcinome épidermoïde de la tête et du cou. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère partie, les patients recevront du TG4001 selon un schéma d’escalade de dose associé à de l’avélumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème partie, les patients recevront TG4001 à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1, associé à de l’avélumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1b-2, à un seul bras et multicentrique. L’étude comprend 2 phases : Phase 1 (escalade de dose) : les patients reçoivent du TG4001 selon un schéma d’escalade de dose associé à de l’avélumab. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Phase 2 (expansion de cohortes) : les patients reçoivent du TG4001 à la dose recommandée établie lors de la phase 1 associé à de l’avélumab. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 3 ans.;


Objectif principal

- Phase 1b : Évaluer l'innocuité et la tolérance du TG4001 associé à de l'avélumab selon les toxicités limitant la dose. - Phase 2 : Évaluer l'efficacité du TG4001 associé à de l'avélumab selon le taux de réponse globale selon les critères RECIST v1.1 dans la cohorte de cancer oropharyngée en récidive ou métastatique.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de réponse global selon les critères RECIST v1. Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer la durée de la réponse globale. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évalue l’incidence des événements indésirables rapportée selon la norme CTCAE v4.03.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer HPV-16 positif métastatique ou réfractaire/récidivant, histologiquement ou cytologiquement documenté : carcinome épidermoïde de la tête et du cou cervical, vulvaire, vaginal, pénien, anal et oropharyngé.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Disponibilité du tissu tumoral à partir d’une biopsie.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonctions hématologique, hépatique et rénale adéquates.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 3 mois après la fin du traitement à l’étude.
  • Test de grossesse urinaire ou sérique négatif avant le début du traitement de l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.
  • Carcinome épidermoïde de la tête et du cou : thérapie à base de platine, soit dans le cadre de la chimiothérapie par rayonnement définitive, soit en tant que traitement systémique de première intention de la maladie métastatique pouvant inclure le cétuximab. Les patients présentant une récidive / progression dans les 6 mois suivant un traitement multimodal antérieur utilisant un traitement à base de platine sont éligibles. Les patients ayant un cancer du col de l'utérus peuvent avoir subi une intervention chirurgicale et / ou recevoir une radiothérapie ou une chimiothérapie de référence pour une maladie localisée.

Critère de non inclusion

  • Métastases du système nerveux central. Les patients ayant des métastases cérébrales, traités localement et cliniquement stables 4 semaines avant le début du traitement à l'étude, et ceux ne présentant pas de symptômes neurologiques persistants liés à la localisation cérébrale de la maladie sont acceptés.
  • Maladie auto-immune ou déficit immunitaire actif, connu ou soupçonné. Les patients ayant du diabète sucré de type 1, de l'hypothyroïdie ne nécessitant qu'un remplacement hormonal ou des troubles de la peau (tels que le vitiligo, le psoriasis) ne nécessitant pas de traitement systémique sont autorisés.
  • Antécédents de pneumopathie interstitielle.
  • Troubles médicaux sérieux ou non contrôlés.
  • Diabète non contrôlé : hémoglobine A1c ≥ 8%=
  • Autres tumeurs malignes actives nécessitant une intervention systémique simultanée.
  • Tumeurs malignes antérieures autres que la tumeur cible à étudier dans le cadre de cet essai (les patients ayant un cancer de la peau autres que le mélanome et les cancers in situ suivants : vessie, estomac, colon, endomètre, dysplasie cervicale / du mélanome ou du sein ne sont pas autorisés) sauf si une rémission complète a été obtenue au moins 2 ans avant le début de l'étude et qu’aucun traitement supplémentaire n'est requis pendant la période de l'étude
  • Insuffisance cardiaque congestive de classe ≥ 2 (NYHA), hypertension non contrôlée par les thérapies standard (non stabilisée à 150/90 mmHg ou moins), infarctus du myocarde dans les 6 mois précédant l’étude, accident vasculaire cérébral angine de poitrine instable ou maladie cardiaque grave non contrôlée arythmie nécessitant une médication / une intervention active.
  • Résection chirurgicale curative ou radiothérapie curative avec progression documentée de la maladie.
  • Plus de 2 lignes de chimiothérapie systémique antérieures pour la gestion d'une maladie métastatique ou récurrente.
  • Traitement précédent avec des anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CD137ou anti-CTLA-4 ou tout autre anticorps ou médicament ciblant spécifiquement la co-stimulation des cellules T ou les points de contrôle immunitaire.
  • Traitement chronique par corticostéroïdes systémiques ou autres médicaments immunosuppresseurs pendant au moins 4 semaines et ininterrompu 2 semaines avant le premier traitement à l'étude. Les patients présentant une insuffisance surrénalienne et pouvant continuer à recevoir des corticostéroïdes à la dose de remplacement physiologique, équivalent à ≤ 10 mg de prednisone par jour sont autorisés. Les stéroïdes avec effet systémique nul ou minimal (topique, inhalation) sont autorisés.
  • Antécédent d’allogreffe de tissu/ou greffe d’un organe solide.
  • Hypersensibilité à la substance active ≥ grade 3 ou à tout excipient des produits expérimentaux. Antécédents d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants du traitement à l’étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.