Sarcome 11 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité de l’association de la gemcitabine et du pazopanib, en traitement de seconde ligne, chez des patients ayant un léiomyosarcome utérin ou des tissus m...

Mise à jour : Il y a 6 ans
Référence : RECF1893

Sarcome 11 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité de l’association de la gemcitabine et du pazopanib, en traitement de seconde ligne, chez des patients ayant un léiomyosarcome utérin ou des tissus mous, métastatique ou en rechute. [essai suspendu]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de l’association de la gemcitabine et du pazopanib en traitement de seconde ligne, chez des patients ayant un léiomyosarcome de l’utérus ou des tissus mous, métastatique ou en rechute. Les patients recevront des comprimés de pazopanib une fois par jour et des perfusions de gemcitabine le premier et le huitième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines, jusqu’à huit cures maximum. Les patients poursuivront ensuite le pazopanib en monothérapie jusqu’à la rechute ou intolérance. Une tomographie par émission de positons sera réalisée avant la première cure et à la fin de la seconde. Les patients seront suivis toutes les semaines pendant les huit cures (six mois), toutes les six semaines jusqu’au neuvième mois, puis tous les deux mois jusqu’à la rechute. Ces visites comprendront notamment un examen clinique complet, des analyses biologiques, un électrocardiogramme, une échographie ou une scintigraphie cardiaque et un scanner ou une IRM.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 2, non-randomisé et multicentrique. Les patients reçoivent du pazopanib PO une fois par jour et de la gemcitabine IV à J1 et J8. Ces traitements sont répétés tous les 21 jours, jusqu’à 8 cures maximum. Les patients poursuivent le pazopanib en monothérapie jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Une TEP est réalisée avant la première cure et à la fin de la seconde. Les patients sont suivis toutes les semaines pendant 6 mois, toutes les 6 semaines jusqu’à M9 puis tous les 2 mois jusqu’à progression. Ces visites comprennent notamment un examen clinique complet, des analyses biologiques, un ECG, une échographie ou une scintigraphie cardiaque et un scanner ou une IRM.;


Objectif principal

Déterminer le taux de survie sans progression.;


Objectif secondaire

Déterminer le taux de contrôle de la maladie à 12 semaines (réponse complète + réponse partielle + stabilité). Déterminer le meilleur taux de réponse observée (RECIST V1.1). Déterminer le profil de toxicité de l’association gemcitabine-pazopanib (CTCAE V4.0). Evaluer la survie globale. Déterminer la corrélation entre la réponse métabolique à 6 semaines et le taux de survie sans progression.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Léiomyosarcome de l’utérus ou des tissus mous, métastatique ou en rechute, histologiquement confirmé par le centre et ayant déjà reçu au moins une ligne de chimiothérapie métastatique à base d’anthracyclines. Les patients ayant reçu une thérapie adjuvante moins d’un an avant la rechute sont considérés comme ayant reçu une première ligne de traitement. Par ailleurs, si la dose maximale d’anthracycline est atteinte lors d’un traitement adjuvant préalable, et non en ligne métastatique, le patient reste éligible.
  • Délai depuis la fin du traitement spécifique antérieur (chimiothérapie, hormonothérapie, radiothérapie, immunothérapie, chirurgie ou embolisation de la tumeur) > 4 semaines.
  • Présence d’au moins une lésion mesurable (RECIST) avec progression évidente dans les 6 dernières semaines avant l’inclusion (une des cibles au moins doit se trouver en zone non irradiée).
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L, hémoglobine >= 9 g/dL.
  • Fonction rénale : créatinine
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases et phosphatase alcaline ≤ 2,5 x LNS (ou
  • Fonction cardiaque : échographie et/ou scintigraphie cardiaque normale, FEVG > 50 %, intervalle QT corrigé ≤ 480 msec (formule de Bazett).
  • Bilan d’hémostase normal : temps de céphaline activée ≤ 1,2 x LNS, taux de prothrombine ou INR
  • Taux normaux de calcium et de magnésium mesurés dans les 7 jours ou de potassium mesuré dans les 72 heures avant le début du traitement à l’étude.
  • Test de grossesse négatif pour les femmes et contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales symptomatiques ou connues.
  • Radiothérapie préalable sur la seule lésion évaluable.
  • Traitement par des médicaments reconnus comme étant de forts inhibiteurs ou inducteurs de l’iso enzyme CYP3A4 (clarithromycine, kétaconazole, itraconazole, voriconazole, ritanovir….) dans les 14 derniers jours avant l’initiation du traitement de l’étude et nécessité de ces traitements pendant toute la durée de l’étude. Traitement avec des médicaments considérés à risques de prolongation de QT et de torsades de pointes et non substituables.
  • Traitement par des anticoagulants.
  • Antécédent de cancer, excepté un cancer en rémission complète depuis plus de 5 ans, un carcinome baso-cellulaire cutané totalement réséqué, un carcinome in situ ou un épithélioma in situ du col de l’utérus traité.
  • Anomalie gastro-intestinale cliniquement significative pouvant augmenter le risque de saignement digestif, telle qu’un ulcère peptique, une lésion métastatique intraluminale connue avec risque de saignement, une maladie inflammatoire de l’intestin (colite ulcéreuse, maladie de Crohn) ou toute autre condition présentant un risque majoré de perforation, un antécédent de fistule abdominale, de perforation gastro-intestinale ou d’abcès intra-abdominal, dans les 28 jours précédent le début du traitement.
  • Anomalie gastro-intestinale affectant significativement les fonctions d’absorption, telle qu’un syndrome de malabsorption ou une résection majeure de l’estomac ou de l’intestin grêle.
  • Maladie biliaire ou hépatique active, excepté un syndrome de Gilbert, une lithiase asymptomatique, des métastases hépatiques ou une maladie hépatique chronique jugée stables par l’investigateur.
  • Antécédent de pathologie cardiovasculaire dans les 6 derniers mois tel qu’une angioplastie ou la pose d’un stent, un infarctus du myocarde, un angor instable, un pontage coronarien, une maladie vasculaire périphérique symptomatique ou une insuffisance cardiaque congestive de classe 3 ou 4 (NYHA).
  • Hypertension artérielle non contrôlée (pression artérielle systolique ≥ 140 mmHg ou pression artérielle diastolique >= 90 mmHg). L’introduction d’un traitement anti-hypertenseur est permise avant le début de l’étude.
  • Antécédent d’accident cérébro-vasculaire incluant un accident ischémique transitoire, une embolie pulmonaire et une thrombose veineuse profonde dans les 6 derniers mois.
  • Acte de chirurgie majeure ou traumatisme dans les 28 jours avant la première administration du traitement de l’étude et/ou présence de plaie non cicatrisée, fracture ou ulcère (la pose d’un cathéter n’est pas considérée comme acte majeur).
  • Manifestation évidente de saignement ou prédisposition.
  • Lésion endobronchique connue et/ou lésion infiltrant les vaisseaux pulmonaires majeurs.
  • Hémoptysie de plus de 2,5 mL (ou une ½ cuillère à café) dans les 8 semaines avant l’initiation de l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Incapacité de se soumettre à la liste des médicaments interdits au moins 14 jours avant l’initiation et pour toute la durée de l’étude.
  • Toute toxicité présente liée à un traitement anticancéreux antérieur de grade > 1 et/ou évoluant, excepté l’alopécie.
  • Incapacité ou refus de se conformer au protocole de l’étude ou de coopérer pleinement avec l’investigateur ou son représentant.
  • Personne privée de liberté ou sous tutelle.
  • Suivi clinique impossible pour des raisons psychologiques, familiales, sociales ou géographiques.
  • Femme enceinte ou allaitant.