Étude PEMBIB : étude de phase 1 visant à évaluer la tolérance et l’efficacité du pembrolizumab associé au nintédanib chez des patients ayant des tumeurs solides avancées.

Mise à jour : Il y a 6 ans
Référence : RECF3175

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puis qu’elles représentent 90 % des cancers humains. Le nintédanib est un inhibiteur de tyrosine kinase qui a montré un effet inhibiteur sur la formation de vaisseaux sanguins dans le tissu tumoral, conduisant à la mort des cellules tumorales. Le pembrolizumab est un inhibiteur de points de contrôle immunitaire PD-1 qui a démontré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de types de tumeurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité du pembrolizumab associé au nintédanib chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les patients recevront du nintédanib par voie orale (PO) associé au pembrolizumab par voie intraveineuse (IV). Les patients seront suivis pendant les 24 mois après le début de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1 non randomisée, en groupes parallèles et monocentrique. Les patients reçoivent du nintédanib PO associé au pembrolizumab en IV. Les patients sont suivis pendant 24 mois après le début de l’étude.;


Objectif principal

Déterminer la dose maximale tolérée du nintédanib.;


Objectif secondaire

Non communiqué.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Pour la cohorte initiale, tumeur solide avancée confirmée par histologie ou cytologie.
  • Pour les cohortes d’expansion, cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou récurrent ou métastatique avec une histologie d’adénocarcinome ou squameuse, cancer urothélial avancé, cancer à cellules rénales avancé, cancer colorectal réfractaire après un échec de traitement par chimiothérapie standard ou biothérapie, cancer de l’ovaire avancé, cancer hépatocellulaire avancé, mésothéliome avancé ou autres cancers.
  • Echec d’au moins une ligne de chimiothérapie antérieure.
  • Au moins une lésion mesurable selon les critères RECIST 1.1.
  • Indice de la performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, lymphocytes ≥ 1 x 109/L, CD4+ ≥ 0,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction de coagulation : International Normalized Ratio (INR)
  • Fonction hépatique : bilirubine ≤ 1,5 x LNS, transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS en cas de métastases hépatiques).
  • Fonction rénale : protéinurie de grade ≤ 2 (CTCAE v 4.03), créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS, clairance de la créatinine ≥ 40 mL/min.
  • Test de grossesse sérique négatif dans les 7 jours avant le début du traitement de l’étude.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins 4 mois après la fin du traitement de l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales ou maladie leptoméningée. Des métastases cérébrales cliniquement asymptomatiques sont autorisées. Les patients ayant un gliome pontique intrinsèque diffus, même asymptomatique, ne sont pas autorisés.
  • Signes radiographiques de tumeurs cavitaires ou nécrotiques ou de tumeurs avec une invasion locale des vaisseaux sanguins principaux.
  • Maladie inflammatoire auto-immune ou à médiation immunitaire, y compris notamment colite, pneumonite, hépatite, hypophysite, néphrite, hyperthyroïdisme, lupus érythémateux systémique, arthrite rhumatoïde, maladie intestinale inflammatoire, granulomatose de Wegener, syndrome de Sjögren, syndrome de Guillain-Barré, vascularite ou glomérulonéphrite, à l’exception d’un hypothyroïdisme ou d’un diabète de type 1 stables.
  • Hémoptysie cliniquement significative dans les 3 derniers mois.
  • Infection active sévère qui nécessite un traitement systémique avec des antibiotiques ou des antimicrobiens.
  • Trouble gastrointestinal ou anomalies qui pourraient interférer avec l’absorption du médicament de l’étude.
  • Perte de poids significative (> 10 % de la masse corporelle) dans les 6 mois avant l’inclusion.
  • Maladie sévère ou concomitante non-oncologique telle qu’une maladie neurologique, psychiatrique, infectieuse ou un ulcère actif (du tractus gastrointestinal ou de la peau) ou une anomalie de laboratoire qui peut augmenter le risque associé à la participation à l’étude ou à l’administration du traitement de l’étude et qui peut contre-indiquer l’inclusion du patient dans l’étude.
  • Thyroïdite auto-immune en cours non contrôlée. Une thyroïdite ancienne stable avec un traitement de remplacement est autorisée.
  • Autre tumeur maligne dans les 5 dernières années à l’exception d’un carcinome basocellulaire de la peau ou d’un carcinome in situ du col de l’utérus.
  • Antécédent d’événement hémorragique ou thromboembolique cliniquement significatif dans les 6 derniers mois.
  • Prédisposition héréditaire aux hémorragies ou aux thromboses.
  • Antécédent de maladie cardiovasculaire significative (ex. hypertension non contrôlée, angor instable, antécédent d’infarctus dans les 12 mois avant le début du traitement de l’étude, insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 2, arythmie cardiaque sévère ou épanchement péricardique).
  • Traitement antérieur avec du nintédanib.
  • Traitement antérieur avec du pembrolizumab ou tout autre agent anti-PD41 ou anti-PD-L1.
  • Traitement concomitant avec des stéroïdes (à l’exception des stéroïdes topiques ou inhalés) dans les 7 jours avant le début du traitement de l’étude.
  • Traitement antérieur avec une chimiothérapie, une hormonothérapie, une radiothérapie (sauf dans le cerveau ou au niveau des extrémités), une immunothérapie ou un traitement avec des anticorps monoclonaux ou des inhibiteurs de tyrosine kinases dans les 4 dernières semaines ou les 5 demi-vies (selon la durée la plus courte) avant le début du traitement de l’étude.
  • Vaccin vivant atténué dans les 4 semaines avant l’inclusion.
  • Traitement immunosuppresseur systémique (y compris notamment les stéroïdes, l’azathioprine, le méthotrexate, le thalidomide ou des agents anti-TNF) dans les 2 semaines avant l’inclusion.
  • Radiothérapie sur la lésion cible (sauf en cas de progression documentée après la radiothérapie).
  • Traitement avec un autre médicament expérimental ou dans le cadre d’une autre étude clinique dans les 4 semaines avant le début du traitement de l’étude ou pendant l’étude.
  • Traitement anticoagulant avec des médicaments qui nécessitent un contrôle de l’INR (International Normalized Ratio) ou avec des antiagrégants plaquettaires.
  • Blessure importante et/ou chirurgie dans les 4 semaines avant le début du traitement de l’étude avec une cicatrisation incomplète et/ou chirurgie prévue pendant la durée de l’étude.
  • Abus actif d’alcool ou de drogues.
  • Hypersensibilité connue aux médicaments de l’étude ou à leurs excipients, aux arachides ou au soja ou aux agents de contraste.
  • Toxicités cliniquement significatives non résolues, liées à une chimiothérapie, thérapie ciblée ou radiothérapie antérieures.
  • Condition psychologique, familiale, sociologique ou géographique qui peut empêcher la conformité avec les contraintes du protocole.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.