Étude REGOVAR : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance du régorafénib par rapport au tamoxifène, chez des patientes ayant un cancer ovarien sensible au platine en progres...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2851

Étude REGOVAR : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance du régorafénib par rapport au tamoxifène, chez des patientes ayant un cancer ovarien sensible au platine en progression biologique (élévation du CA-125 mais sans symptôme de progression de la maladie).

Femme Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par régorafénib par rapport un traitement par tamoxifen, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire sensible au platine en progression biologique (élévation du CA-125 mais sans symptôme de progression de la maladie). Les patientes sont réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés de tamoxifène administrés tous les jours jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront des comprimés de régorafénib, administrés tous les jours pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes seront revues toutes les deux semaines pendant deux mois, puis à trois mois de traitement, puis toutes les huit semaines, et enfin tous les trois mois après la fin du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique complet, un examen radiologique (scanner ou IRM), un examen biologique et des questionnaires de qualité vie.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée et multicentrique. Les patientes sont randomisées en deux bras : - Bras A : les patientes reçoivent un traitement par tamoxifène PO seul, tous les jours jusqu’à progression ou toxicité. - Bras B : les patientes reçoivent un traitement par régorafénib PO seul, tous les jours pendant 3 semaines. Ce traitement est répété toutes les 4 semaines jusqu’à progression ou toxicité. Les patientes sont revues toutes les 2 semaines pendant 2 mois, puis à 3 mois de traitement, puis toutes les 8 semaines, et enfin tous les 3 mois après la fin du traitement. Le bilan de suivi comprend notamment un examen clinique complet, un examen radiologique (scanner ou IRM), un examen biologique et des questionnaires de qualité vie.;


Objectif principal

Évaluer la survie sans progression selon RECIST 1.1.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de réponse objective. Évaluer le taux de réponse basé sur l’élévation du CA 125. Évaluer le temps jusqu’à la chimiothérapie suivante. Évaluer le temps jusqu’à la deuxième progression. Évaluer la survie globale. Évaluer le profil de toxicité. Évaluer la qualité de vie relative à la santé. Étudier la stratégie de coping avec un focus spécifique sur les toxicités liées à la progression et l’impact de l’arrêt du traitement. Évaluer l’éfficacité chez les patientes ayant une mutation BRCA (si mutation connue). Évaluer le taux de réponse et survie sans progression pour la ligne de chimiothérapie suivante dans chaque bras de traitement.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer épithélial ovarien, des trompes de Fallope, ou péritonéal primitif prouvé histologiquement.
  • Elévation du CA-125 (selon les critères Rustin/GCIG) survenant plus de 6 mois après la dernière administration de chimiothérapie à base de sels de platine (platine sensible).
  • Une ou deux ligne(s) de chimiothérapie à base de sels de platine antérieure(s), suivie(s) soit d’une surveillance, soit d’un traitement de maintenance par bévacizumab.
  • Réponse complète, partielle ou stable (selon RECIST v 1.1), sous surveillance ou sous un traitement de maintenance par bévacizumab, avant la randomisation.
  • Echantillon de la tumeur initiale fixée au formol ou inclus en paraffine ; disponible pour l’étude ancillaire.
  • Indice de performance ≤ 1.
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, hémoglobine >= 9 g/dL, plaquettes >= 100 x 109/L, dans les 7 jours avant la randomisation.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases
  • Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS ou clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min/1,73 m2, dans les 7 jours avant la randomisation.
  • Patiente affiliée à la sécurité sociale.
  • Contraception efficace les femmes en âge de procréer jusqu’à 6 mois après la fin du traitement.
  • Test de grossesse négatif requis avant la randomisation.
  • Capacité à comprendre les exigences de l’étude et à en respecter les procédures.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Plus de deux lignes de chimiothérapie antérieures.
  • Traitement antérieur par radiothérapie du pelvis ou de l’abdomen, ou par chirurgie (dont biopsie ouverte) dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude (24h pour une chirurgie mineure), ou par chirurgie majeure planifiée durant la période de traitement.
  • Traitement antérieur par un anti-angiogénique comme le pazopanib, le nintenadib ou le cédiranib.
  • Traitement endocrine administré moins de 3 ans avant la randomisation.
  • Traitement antérieur par des anticoagulants excepté la warfarine ou l’héparine.
  • Incapacité de recevoir un traitement par voie orale.
  • Hypersensibilité connue au tamoxifène, au régorafénib, ou à tout autre excipient.
  • Toxicité de grade > 1 non résolue, attribuée à un traitement antérieur, excepté une alopécie ou une neurotoxicité de grade ≤ 2 (NCI CTC-AE 4.03).
  • Cancer ovarien symptomatique.
  • Maladie réfractaire et/ou résistante ou en progression durant un traitement à base de sels de platine, ou dans les 6 mois après la dernière administration de traitement à base de platine.
  • Symptômes liés à la progression de la maladie.
  • Antécédent de fistule abdominale, perforation gastro-intestinale, abcès intra-abdominal, ou toute condition de malabsorption.
  • Saignement significatif de grade ≥ 3 (NCI-CTCAE v 4.0) dans les 30 jours précédant la randomisation.
  • Insuffisance cardiaque sévère de stade ≥ 2 (selon NYHA).
  • Thrombose artérielle ou veineuse, évènement thromboembolique comme : accident cérébrovasculaire (y compris accident ischémique transitoire), thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire, dans les 6 mois précédant le début du traitement à l’étude.
  • Hypertension non contrôlée : pression systolique > 150 mmHg ou pression diastolique > 90 mmHg malgré une prise en charge optimale.
  • Protéinurie persistante de grade 3 (> 3,5 g/24h) selon le NCI-CTCAE.
  • Angine de poitrine instable (symptôme au repos, nouvelle survenue d’angine de poitrine dans les 3 mois précédant la randomisation), ou infarctus du myocarde dans les 6 mois précédant la randomisation.
  • Arythmie cardiaque nécessitant un traitement excepté les bêta bloquants ou la digoxine.
  • Blessure ne cicatrisant pas, ulcère ou fracture osseuse.
  • Maladie pulmonaire interstitielle avec présence de signes et de symptômes à l’inclusion.
  • Antécédents de cancer métastatique, cérébral ou méningé.
  • Antécédents de néoplasmes autres que le cancer ovarien, à l’exception du cancer de sein in situ, du carcinome in situ du col de l’utérus et/ou de l’épithélium basocellulaire ; Tout cancer traité à des fins curatives depuis plus de 3 ans est autorisé.
  • Antécédent de malignité dans les 5 années précédentes, à l'exception du carcinome du col utérin in situ, ou du carcinome cutané non mélanome, ou un cancer de l'utérus de stade I ou un autre cancer considéré comme ayant été correctement traité.
  • Sérologie VIH positive ou infection en cours, de grade > 2 (NCI-CTCAE v 4.03), excepté une infection par le virus de l’hépatite B si aucune réplication n’est présente, une infection par le virus de l’hépatite C si aucun traitement antiviral n’est nécessaire.
  • Condition médicale, psychologique ou sociale qui pourrait interférer avec la capacité de la patiente à comprendre le consentement éclairé, la participation à l’étude ou à l’évaluation des résultats de l’étude.
  • Patient ayant participé à un essai clinique avec un produit à l’étude durant les 30 jours précédant la première administration de traitement à l’étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.