Étude MELANFa : étude de cohorte visant à identifier des marqueurs cliniques et/ou des biomarqueurs associés à la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immuns chez des patients ayant un mélano...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3454

Étude MELANFa : étude de cohorte visant à identifier des marqueurs cliniques et/ou des biomarqueurs associés à la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immuns chez des patients ayant un mélanome avancé.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’utilisation des immunothérapies à base d’inhibiteurs de points de contrôle immuns a montré une bonne efficacité pour le traitement du mélanome avancé. L’identification de biomarqueurs prédictifs de la résistance aux inhibiteurs de points de contrôle immuns associés à l’expression de TNF permettrait d’évaluer la capacité des cellules tumorales à échapper au système immunitaire et permettrait de choisir le traitement le plus indiqué pour chaque patient en fonction de son profil génétique. L’objectif de cette étude est d’identifier des marqueurs cliniques et/ou des biomarqueurs associés à la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immuns chez des patients ayant un mélanome avancé. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines ou du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines, puis du nivolumab seul toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pendant 12 semaines et leurs données seront collectées tous les 3 mois pendant 12 mois maximum.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de cohorte non randomisée, en groupes parallèles et monocentrique. Les patients sont répartis en 2 groupes : - Groupe 1 : les patients reçoivent du nivolumab en IV toutes les 2 semaines ou du pembrolizumab en IV toutes les 3 semaines. - Groupe 2 : les patients reçoivent du nivolumab et de l’ipilimumab en IV toutes les 3 semaines, puis du nivolumab en IV seul toutes les 2 semaines. Les patients sont suivis pendant 12 semaines et leurs données sont collectées tous les 3 mois pendant 12 mois maximum.;


Objectif principal

Estimer la sélectivité de l’évolution du niveau de TNF alpha plasmatique entre le niveau prétraitement et la semaine 12 pour identifier des patients ayant une maladie sans progression à 12 semaines chez des patients traités avec des inhibiteurs de points de contrôle immuns.;


Objectif secondaire

Déterminer si les niveaux de TNF alpha dans les échantillons tumoraux sont associés à la réponse ou résistance à la tumeur chez des patients traités avec des inhibiteurs de points de contrôle immuns. Déterminer si les niveaux de TNF alpha dans les échantillons tumoraux sont associés à la survie sans progression chez des patients traités avec des inhibiteurs de points de contrôle immuns. Déterminer si les niveaux de TNF alpha du plasma et de la tumeur sont corrélés chez les patients traités avec des inhibiteurs de points de contrôle immuns. Déterminer si les niveaux de TNF alpha du plasma et de la tumeur sont corrélés avec l’expression des inhibiteurs de points de contrôle immuns et des cellules T chez les patients traités avec des inhibiteurs de points de contrôle immuns. Évaluer l’association entre les événements indésirables liés à l’immunité et les niveaux de TNF alpha pendant les 12 premières semaines de traitement. Monitorer l’effet pharmacodynamique d’anti-PD-1 et/ou d’anti-CTLA-4 sur la réponse immune antitumorale et l’expression de cytokines. Identifier les biomarqueurs associés à l’apparition de toxicités liées à l’immunité. Identifier les biomarqueurs prédictifs de la réponse au traitement à long terme.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Mélanome métastatique et/ou non résécable (stade IIIc-IV, M1a-c selon les critères AJCC 2009) confirmé par histologie, y compris un mélanome muqueux.
  • Patient pour lequel a été indiqué un traitement avec un inhibiteur des points de contrôle immuns (nivolumab seul, pembrolizumab seul ou nivolumab et ipilimumab).
  • Patient avec au moins un site métastatique accessible pour une biopsie à la baseline.
  • Les patients sont inclus indépendamment du statut BRAF V600, mais le statut doit être documenté.
  • Naïf de traitement avec un inhibiteur de points de contrôle immuns pour une maladie localement avancée ou métastatique.
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1.
  • Indice de la performance ≤ 2 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Mélanome uvéal.
  • Toute maladie en cours sévère ou non contrôlée, y compris notamment une infection en cours ou active.
  • Toute condition contre-indiquée pour les procédures d’échantillonnage de la tumeur requises par le protocole.
  • Toute situation psychologique, familiale, géographique ou sociale qui peut empêcher potentiellement le patient de donner son consentement ou de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Patient privé de liberté ou sous tutelle ou curatelle.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.