Étude C16019 : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, évaluant l’efficacité d’un traitement d’entretien par ixazomib (MLN9708), administré par voie orale après une autogreffe de cellules sou...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2373

Étude C16019 : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, évaluant l’efficacité d’un traitement d’entretien par ixazomib (MLN9708), administré par voie orale après une autogreffe de cellules souches, chez des patients ayant un myélome multiple. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement d’entretien par ixazomib (MLN9708), administré par voie orale après une autogreffe de cellules souches, par rapport au placebo, chez des patients ayant un myélome multiple. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés d'ixazomib une fois par semaine, pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines pendant vingt-six cures. Les patients de deuxième groupe recevront des comprimés de placebo selon les mêmes modalités que l'ixazomib. Dans le cadre de cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le type de traitement attribué (placebo ou ixazomib).


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle et multicentrique. Les patients sont randomisés en deux bras : - Bras A : les patients reçoivent un traitement d’entretien par ixazomib PO à J1, J8 et J15. Ce traitement est répété tous les 28 jours pendant 26 cures. - Bras B : les patients reçoivent un placebo par voie orale selon les mêmes modalités que l'ixazomib.;


Objectif principal

Évaluer la survie sans progression.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie globale. Évaluer le temps jusqu’à progression. Évaluer le pourcentage de patients ayant développé une nouvelle tumeur maligne primitive. Évaluer l’association entre les mutations dans les voies de signalisation clés du myélome multiple et la réponse, la survie sans progression et la survie globale. Évaluer la durée de la prochaine ligne de traitement après le traitement d'étude. Évaluer le pourcentage de patients présentant un évènement indésirable et un évènement indésirable grave. Évaluer la qualité de vie (EORTC QLQ-C30). Évaluer les paramètres pharmacocinétiques.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Diagnostic confirmé de myélome multiple symptomatique selon des critères standard.
  • Résultats des tests cytogénétiques et/ou d’hybridation in situ (FISH) obtenus avant la greffe documentés, et classification ISS réalisée au moment du diagnostic.
  • Traitement d’induction standard par un inhibiteur du protéasome (IP) et/ou un immunomodulateur, suivi d’une autogreffe de cellules souches avec un conditionnement par melphalan à haute dose, dans les 12 mois suivant le diagnostic.
  • Réponse à l’autogreffe des cellules souches (AGSC) (réponse complète, très bonne réponse partielle, ou réponse partielle) documentée, selon les critères de l’IMWG.
  • Accès veineux adapté pour le prélèvement sanguins.
  • Indice de performance ≤ 2 (ECOG).
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,0 x 109/L, plaquettes >= 75 x 109/L.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min.
  • Utilisation de deux méthodes de contraception pour les femmes en âge de procréer, ou femme acceptant de pratiquer une vraie abstinence et d’adhérer aux lignes directrices du programme de prévention de la grossesse lié au traitement, jusqu’à 90 jours après la fin du traitement à l’étude.
  • Contraception de barrière pour les hommes en âge de procréer, ou homme acceptant de pratiquer une vraie abstinence y compris les hommes ayant subi une vasectomie.
  • Test de grossesse négatif requis avant l’entrée dans l’étude.
  • Patient ayant la volonté et la capacité de respecter le calendrier des visites et les autres exigences du
  • protocole.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement de consolidation post-AGSC antérieur.
  • Radiothérapie ou intervention chirurgicale majeure dans les 14 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Greffe en tandem.
  • Traitement systémique par des inhibiteurs forts du CYP1A2 (fluvoxamine, énoxacine, ciprofloxacin), ou du CYP3A (clarithromycine, télithromycin, itraconazole, voriconazole, kétoconazole, néfazodone, posaconazole), OU par des inducteurs forts du CYP3A (rifampicine, rifapentine, rifabutine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital), OU prise de Ginkgo biloba ou de millepertuis dans les 14 jours précédant la randomisation.
  • Tout autre médicament expérimental dans les 60 jours précédant la première administration du traitement à l'étude.
  • Allergie à l'un des produits de l'étude.
  • Incapacité à avaler des comprimés, incapacité ou refus de se conformer aux exigences d'administration du médicament, ou intervention gastro-intestinale qui pourrait interférer avec l'absorption par voie orale ou la tolérance du traitement.
  • Myélome multiple ayant récidivé à la suite du premier traitement ou n’ayant pas répondu au premier traitement.
  • Diagnostic de la maladie de Waldenström, du syndrome de PoeMS (polyneuropathie, organomégalie, endocrinopathie, gammapathie monoclonale, et changements de la peau), de la leucémie plasmatique, de l'amylose primaire, du syndrome myélodysplasique, ou du syndrome myéloprolifératif.
  • Maladie cardiovasculaire non contrôlée comme : hypertension, arythmie cardiaque, insuffisance cardiaque congestive, ou infarctus du myocarde non contrôlé dans les 6 mois précédents.
  • Atteinte du système nerveux central.
  • Infection nécessitant une antibiothérapie intraveineuse ou autre infection grave dans les 14 jours précédant la randomisation.
  • Maladie systémique concomitante ou autre maladie concomitante sévère qui, selon l'investigateur, rendrait le patient inapte à participer à l’étude ou fausserait de manière significative l’évaluation correcte de la sécurité d’emploi et de la toxicité des traitements prescrits, comme une neuropathie périphérique de grade 1 avec douleur ou de grade ≥ 2.
  • Antécédent de malignité dans les 5 années précédentes, à l'exception du carcinome du col utérin in situ, ou du carcinome cutané non mélanome, ou un cancer de l'utérus de stade I ou un autre cancer considéré comme ayant été correctement traité.
  • Sérologie VIH positive ou infection par le virus de l’hépatite B ou C active.
  • Condition médicale ou sociale qui pourrait interférer avec l’observation des exigences du protocole.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.